46% des Belges ouverts au principe d’identification fédérée
Selon une enquête de Unisys, près de la moitié des Belges (46%) déclarent être prêts à adopter des systèmes d’identification fédérée afin de faciliter l’accès à des services en ligne.
L’identification fédérée permet aux citoyens d’utiliser une identité électronique unique auprès de multiples organismes afin de faciliter la vérification et la confirmation de caractéristiques en ligne.
Plus de 3.500 personnes, parmi lesquelles plus de 500 Belges, ont participé à l’enquête dans sept pays européens. Unisys a demandé l’opinion de ces consommateurs en matière d’identité fédérée, d’authentification biométrique en vue d’accéder à leurs comptes en ligne, et les a questionnés sur leur point de vue en matière de partage de données personnelles.
Interrogés sur les avantages qu’ils perçoivent du partage de leurs données biométriques dans le cadre d’un programme d’identité fédérée, 52% ont cité une sécurité renforcée de leurs comptes; 39% ont pointé un accès SSO (Single Sign On) à de multiples comptes, notamment ceux concernant des services publics, bancaires et des médias sociaux; 32% ont évoqué un accès plus rapide aux services publics et bancaires; et 72% ont souligné une réduction de coûts.
Partager des données biométriques
L’enquête démontre que les citoyens belges sont demandeurs d’identité fédérée, mais aussi que nombre d’entre eux auraient besoin d’obtenir des assurances avant de s’engager et de partager leurs données personnelles. 50% des personnes interrogées ont déclaré qu’elles attendent que des organismes leur expliquent la manière dont leurs données biométriques sont sécurisées, avant de les partager. D’autres adoptent une attitude plus décontractée: 32% affirment qu’ils adopteraient l’identité fédérée si elle était soutenue par des entreprises auprès desquelles ils disposent déjà de comptes en ligne tandis que 33% partageraient des données biométriques si leurs pairs s’engageaient à faire de même.
«De nombreux utilisateurs de smartphones utilisent d’ores et déjà la reconnaissance d’empreinte digitale en guise de mécanisme d’authentification, souligne Rudolf De Schipper, gestionnaire de projet principal chez Unisys Belgium. A mesure que la technologie gagne en maturité, on constate une tendance similaire dans la propension qu’a le grand public à partager des données biométriques. A l’avenir, des services d’identification centralisés devraient inclure un panachage de vérification sur dispositif et d’authentification sur serveur, les données biométriques personnelles étant vérifiées, à ce niveau, par un prestataire de services.»
Des initiatives gouvernementales supplémentaires…
Des mesures ont d’ores et déjà été prises en Europe afin d’intégrer cette technologie au coeur de services publics. Si, en Belgique, l’actuelle carte d’identité comporte déjà des données biométriques, on peut s’attendre à ce que des initiatives supplémentaires soient engagées à court terme. Le gouvernement fédéral belge a par exemple montré un grand intérêt et s’est clairement prononcé en faveur d’itsme, une appli gratuite qui permet d’accéder à plusieurs banques et opérateurs en utilisant un seul et même code, en combinaison avec une authentification via smartphone. Ce code unique, allié à la reconnaissance d’empreinte digitale sur le smartphone, pourrait se muer en mécanisme d’authentification de facto.
Les solutions de sécurité de Unisys allient des conseils expérimentés, des produits sophistiqués et des services gérés, destinés à la totalité du cycle de vie de la sécurité, depuis le stade de la prédiction et de la prévention jusqu’à la détection et l’atténuation des risques et menaces évoluées.
