Les technologies de rupture projetées au-delà de 2021 reflètent l’impact de la pandémie de COVID-19 sur l’accélération de la transformation digitale.

Selon NTT, cinq technologies de rupture vont s’imposer. Elles devraient assurer la sûreté et la sécurité, soutenir une croissance durable et réduire les charges environnementales. Les Future Disrupted: 2021 reposent sur une combinaison de tendances technologiques critiques. Objectif : stimuler le changement. Elles serviront de fil conducteur aux entreprises qui cherchent à saisir les opportunités.

Un pied dans le futur

° Les APN (All-Photonics Network) alimenteront les communications mondiales – Les APN permettront la transmission d’informations de bout en bout entre le terminal et le serveur. Ils nous permettront d’exploiter un environnement de communication durable à très faible consommation d’énergie.

° La CF (Cognitive Foundation) connectera et contrôlera tout – La gestion centralisée et l’allocation agile des ressources ICT permettront d’intégrer diverses informations de capteurs (voix, vidéo, etc.) pour soutenir les initiatives de l’IoT.

° Le DTC (Digital Twin Computing) permettra de réaliser des analyses prédictives en intégrant les mondes réels et virtuels – Le DTC testera différents environnements en copiant, en combinant et en échangeant librement divers jumeaux numériques d’«objets» et de personnes. 

° Les plateformes «low code/no code» – Conçues pour permettre à quiconque de créer des applications commerciales à l’aide des données de son entreprise, elles constitueront un facteur de différenciation significatif pour les entreprises.

° L’informatique quantique et l’informatique de périphérie ouvriront une nouvelle ère de l’informatique – Le traitement informatique pourrait davantage avoir lieu localement au niveau du périphérique, plutôt que dans le cloud central, où il peut accuser certains retards.

Développer l’expérience client

Pour NTT, la transformation numérique représentera un impératif.. et non un choix. Tandis que ces technologies de rupture se profilent, ces tendances stimulent, à plus court terme, le besoin de transformation numérique. Elles permettront aux entreprises de proposer des expériences client et employé de qualité supérieure, plus connectées, transparentes et positives.

Selon le rapport Intelligent Workplace 2020 de NTT, les stratégies commerciales reposeront sur des expériences employé (EX) et client (CX) positives. D’autres études de NTT, dont 2020 Intelligent Workplace Report, soutiennent cet argument. Elles révèlent que 70,5 % des organisations ont cité l’amélioration de l’expérience client comme principal facteur de leur transformation digitale.

CX et EX, deux chantiers majeurs

«En 2021, le succès de l’expérience client dépendra de la mise en place d’une stratégie bien documentée et basée sur les données, estime Andy Cocks, Chief Go-to-Market Practices Officer, NTT Ltd. Les immenses quantités de données clients, auxquelles la plupart des organisations ont accès, capturent et gèrent via de multiples sources, ne feront qu’augmenter au fil du temps.»

Pour lui, l’automatisation jouera également un rôle essentiel dans les initiatives d’EX. NTT prévoit des progrès en matière d’automatisation des processus robotiques, d’apprentissage automatique et d’AI. Et une adoption rapide de ces éléments. «Les employeurs doivent réfléchir sérieusement à l’optimisation du bien-être et de la sécurité de leurs employés. L’identité, les données et les analyses serviront de fondements à l’amélioration de l’EX. Et, surtout, du bien-être des employés.»

La cybersécurité revue sous l’angle de la rupture

Enfin, la cybersécurité doit sous-tendre tout ce qui est mis en œuvre. En effet, son impact sur la fidélisation des clients et le bien-être des employés ne fera que s’intensifier. Selon NTT, 83,2 % des entreprises ont complètement repensé leur sécurité. Elles sont conscientes de devoir s’adapter aux contraintes induites par la pandémie. En revanche, la formation aux nouvelles applications et aux nouvelles méthodes de travail ne suit pas. Elle ne serait en place que pour seulement 42,8 % des entreprises. Soit un niveau de risque élevé.

Des mises à jour des politiques de sécurité s’imposent donc. Egalement des programmes de sensibilisation à la sécurité. Il est urgent d’expliquer aux employés comment opérer dans le nouvel environnement -où qu’ils se trouvent.