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Teamwork, Collaboration, Printing
7 Ici, c’est ici, si je vous le dis !
Une maison authentique. 7 Ici, belle découverte pour un dîner intime, entre amis, voire un rendez-vous professionnel. Une pépite à découvrir.
7 Ici, c’est dit. Ni auberge, ni relais. Une maison des années cinquante, typée, mais aux volumes éclatés. Une maison qui ouvert ses portes en janvier 2020 pour les fermer six semaines plus tard, à l’heure du premier confinement. Avant de les rouvrir voici peu.
Que revienne enfin le temps béni des agapes insouciantes et des libations franches pour retrouver le goût de vivre ensemble autour d’une table ! Si les gestes barrières demeurent, non pour nous priver du bonheur de festoyer mais simplement nous rappeler qu’il est fragile, la réouverture des bistros et restaurants, et la levée progressive du couvre-feu, coïncident avec le retour de l’été.
Une cuisine locale, riche de saveurs
Quand d’autres chefs se plaignent, agitent le spectre du dépôt de bilan, Didier Vercruysse parle, ému, de solidarité, évoquant l’entraide entre producteurs locaux, le retour aux bonnes habitudes qui favorisent l’artisanat, les savoir-faire bien transmis, les traditions préservées. Une sorte de mobilisation solidaire, déjà bien réelle, mais qu’il convient d’amplifier pour éviter que les secteurs fragilisés par la pandémie finissent par succomber avec la fin du ‘quoi qu’il en coûte’ politique.
7 Ici ce sont des repas tendres, d’autres croquants, une cuisine locale riche en saveurs, avec 70 % de produits locaux. Et Didier Vercruysse d’évoquer La Corbeille, cette excellente boucherie d’Orp-Jauche, celle, aussi, de La Ferme des Noyers à Corroy-Le-Grand et les légumes bio des Jardins de la Dounia. Idem pour les vins, dont beaucoup proviennent de chez Carmelovinitaly, le maître du Chavignol à Ottignies-Louvain-La-Neuve. Un véritable petit éco-système dont profitent les clients.
Il y a du bonheur à s’asseoir «ici». Le plaisir de l’assiette, évidemment. On vient de loin pour ses croquettes aux crevettes grises, persil frit et tartare maison (18,00) et pour sa pièce de boeuf Bleue des Prés, frites maison à la graisse de boeuf (25,00). Des classiques, oui, mais subtils et qui disent tout de la qualité des produits et du savoir-faire du chef qui a littéralement flashé avec sa femme, Sandrine Goblet, sur cette maison ouverte aux vents mauvais.
Dans la bienveillance et non le devoir
Il y a de la vie, de la joie «ici». Comme encore, en entrée, ce Maki de thon rouge et foie de canard, herbes du potager (19,00). Ou ce Ris de veau de coeur braisé, sauce Foyot et petit légumes d’été (35,00). Décrétant que le restaurant est un remède social à la maladie, Dider a fait de sa maison un sanctuaire de bien-être. Non, le virus chinois n’aura pas le dernier mot ! Didier et Sandrine vont plus loin encore, partant du principe que celui qui va au restaurant pour passer un bon moment y laisse à la porte les paramètres porteurs de division…
Cette belle ambiance se sent tout de suite, dès l’accueil. Un personnel souriant et attentif, volontaire, dans la bienveillance et non le devoir. C’est fou de voir cette maison vivre, revivre. Les jeux d’ambiances -plus intime à l’intérieur, carrément ouverte sur la nature avec la grande terrasse à l’arrière. Hasardez-vous, demandez à la visiter. Ici sa cave à vin, là une alcôve pour amoureux. A l’étage, une salle privatisée pour déjeuners d’affaires (jusqu’à 8 personnes). L’endroit, sur ce plan, est magnifiquement situé, à 800 mètres de la E411 (sortie 9).
Quant au nom, pour l’anecdote, c’est Sandrine qui l’a lâché. «C’est ici» s’est-elle exclamée quand, avec Didier, ils l’ont visitée. Un changement de vie pour ce couple, un bonheur pour les gastronomes.
Alain de Fooz
7 Ici – 7 rue de Chastre, 7 – 1325 Corroy-Le-Grand – Belgique
+32 (0)10 24 37 77
E-mail : info@7-ici.be
www.7-ici.be