En Belgique, 71% des entreprises font de la gestion de risques
Selon une enquête de KPMG auprès de plus de 100 organisations belges, 71% des répondants sont actuellement impliqués dans la gestion de risques; 26 % ne pratiquent aucun management du risque et 3% ne savent pas.
La gestion de risques s’impose. En Belgique, plus de sept entreprises sur dix indiquent qu’elles font du management du risque, d’une manière ou d’une autre. Bien, mais peut mieux faire, indique KPMG : les organisations font l’usage de beaucoup trop peu de données et de technologie dans la gestion de risques, et une véritable culture du risque n’a pas encore été pleinement établie.
Les risques ? Les incertitudes (géo)politiques et économiques, les développements technologiques, l’évolution des lois et réglementations, les modèles d’affaires perturbateurs, la violation des données, les cyber-attaques, etc. Les entreprises qui réussissent doivent faire face à ces risques, mais, pour une croissance durable, une gestion des risques bien structurée est cruciale.
«Lorsqu’une organisation élabore des objectifs et une stratégie, elle indique clairement dans quelle direction elle souhaite aller. Dans la réalité, tout ne se passe pas entièrement comme prévu : il y a toujours des obstacles, commente Els Hostyn, Risk Consulting Partner, KPMG Belgium. La gestion des risques entend identifier ces obstacles potentiels, les gérer lorsqu’ils surviennent et même les anticiper.»
De plus, 48% des entreprises ont nommé un Chief Risk Officer pour superviser le programme ou le processus de gestion de risques. C’est peu. De même, l’utilisation des données et de la technologie (seulement 27%) et l’établissement d’une culture du risque (seulement 46%) au sein d’une organisation sont insuffisamment développés.
Et Els Hostyn de conclure : «Si l’introduction d’un Chief Risk Officer et de comités spéciaux de gestion des risques dans de plus en plus d’entreprises jouera un rôle important, il reste clairement des points à développer : il y a encore beaucoup à faire sur le plan des nouveaux développements technologiques en matière de gestion de risques. De même, un travail doit être accompli sur le développement d’une culture du risque au sein de toute l’organisation.»