En 2017, le cloud public drainera 17% des dépenses de stockage des entreprises contre 8% aujourd’hui, assure le cabinet d’études 451 Research. Ce qui modifiera sensiblement le marché. AWS et Microsoft auront alors rejoint le Top 5 mondial. IBM et NetApp pourraient en être exclus…
Si l’on s’en tient aux solutions sur site, le stockage 100% Flash gagnera des parts de marché, au détriment des NAS et des SAN traditionnels. Le grand perdant de cette évolution sera sans surprise le stockage sur bande.
Les besoins, aussi vont changer. Déjà, l’amélioration des systèmes de sauvegarde et la reprise après sinistre figurent en tête des objectifs des entreprises. «L’infrastructure de stockage s’est avérée résistante au changement au cours des années, mais elle n’est pas immunisée aux tendances d’ubérisation qui remettent fondamentalement en cause le rôle de l’IT dans les organisations de toutes tailles», commente le vice-président du cabinet, Simon Robinson.
Conséquence indirecte : des changements au sein de la hiérarchie des offreurs de produits de stockage. Avec une part des dépenses en faveur du stockage on-premise qui, en 2017, reculerait à 58%, les acteurs traditionnels vont être bousculés…
Si, l’année dernière, les premiers fournisseurs sur le marché du stockage étaient EMC (28,7% du marché), NetApp (12,9%), Dell (12,7%), Hewlett Packard Enterprise (9,9%) et IBM (9,5%), il en ira autrement à fin 2017. Selon 451 Research, Microsoft s’imposera dans le Top 5 avec 9,1% de parts de marché, au même niveau que HPE (actuellement). Dell sera toujours troisième avec 10,3%. EMC sera toujours premier, mais avec des parts de marché en baisse (23,8%). Le rachat de EMC par Dell, qui n’est pas évoqué dans le rapport, ne manquera pas, non plus, de changer la donne.
