Un tiers des décideurs interrogés considèrent le cloud comme crucial, mais moins de 25% utilisent déjà des services de collaboration hébergés aujourd’hui. Sauf pour la collaboration. 51% des organisations considèrent le passage au cloud comme la tendance qui influence le plus leur stratégie de collaboration.
La migration des technologies de collaboration vers le cloud est même devenue une condition essentielle, pour de nombreuses entreprises, pour rendre, de façon rentable, la collaboration disponible à un grand nombre d’utilisateurs finaux, peut-on lire dans le Connected Enterprise Report 2016 de Dimension Data (900 participants (directeurs IT, des CIO, et des responsables de services occupés dans des organisations employant plus de 1.000 travailleurs) dans 15 pays).
Pour Christian Langhendries, BDM UC&Collaboration, Dimension Data Belgium, diverses motivations stratégiques, opérationnelles et financières soutiennent la migration des initiatives de collaboration vers le cloud.
Les principales motivations à cet égard sont les suivantes :
– une stratégie cloud à l’échelle de l’organisation est en place, déterminant également la direction que prendront les applications de collaboration;
– au départ, le cloud coûtera moins et une fois adopté en tant que service hébergé, ces coûts peuvent devenir des dépenses opérationnelles au lieu de dépenses en capital;
– les applications dans le cloud sont plus faciles à gérer et à garder à jour, ce qui simplifie le processus de gestion.
Pour la plupart des entreprises, la collaboration basée sur le cloud est un objectif plutôt qu’une réalité. En moyenne, 75% des applications de collaboration sont encore déployées sur place au lieu d’être gérées par un département IT interne ou un fournisseur extérieur.
«Un choix logique, puisque les entreprises ont toujours acheté leur technologie de collaboration -que ce soit un équipement de vidéoconférence, des PBX, des applis de messagerie instantanée ou un logiciel de réseaux sociaux propre à l’entreprise- en tant qu’investissement en capital, le logiciel et les systèmes étant déployés sur place et gérés par des services IT en interne», précise Christian Langhendries.
Et de conclure : «Changer ces processus prend du temps, et c’est en partie pour cela que la transition vers le cloud est si lente. Mais le marché est arrivé à un tournant aujourd’hui. Un nombre croissant d’entreprises migrent leur logiciel de collaboration vers le cloud mais, pour certaines, ce processus prendra des années.»