Un tigre pour symboliser la puissance et la combativité du groupe européen. Cette année, plus que jamais, Econocom montre les crocs. A travers sa communication, mais pas seulement. Déjà, ce 2 mars, le tigre a gonflé le torse en présentant ses résultats, «conformes à nos engagements, en phase avec ce que nous avions annoncé voici deux ans», relève non sans fierté Bruno Grossi, Executive Director Strategy, Acquisitions, Communications, Econocom.
De fait : chiffre d’affaires établi à 2 316 millions EUR, en croissance de 11%. Accélération de la croissance organique à 8%, portée par toutes les activités du groupe. Mais aussi forte progression du résultat opérationnel courant à 117,7 millions d’euros (+ 23%). Et situation financière solide avec une forte génération de cash-flow (capacité d’autofinancement supérieure à 100 millions EUR) et un endettement net maîtrisé à moins de 1,5 fois l’EBITDA. Bref, tout va bien !
Si l’activité de Technology Management & Financing réalise un résultat opérationnel courant de 70,1 millions EUR, en hausse de 17%, soit une marge de 6,1%, les Services améliorent sensiblement (+ 38%) leur résultat opérationnel courant à 35,5 millions EUR, soit une marge de 4,9%, et enfin l’activité Products & Solutions réalise un résultat opérationnel courant de 12,1 millions EUR en progression de 16%, soit une marge de 2,8%.
«Le cap sera maintenu en 2016, confirme Jean-Philippe Roesch, Executive Director, Central & Support Functions, Econocom. Et donc la poursuite de la dynamique d’investissements afin de profiter à plein de l’accélération de la transformation digitale des entreprises et de placer le nouvel Econocom au cœur du marché du numérique. Les objectifs sont clairs : croissance organique supérieure à celle du marché des entreprises de services du numérique, progression à deux chiffres du résultat opérationnel courant et nouvelle hausse du résultat net par action.»
«Nous sommes dans le bon !»
Le modèle économique issu de la fusion réussie avec Osiatis et de sa stratégie axée sur un mix équilibré de croissance organique et d’acquisitions a montré sa pertinence. «Nos trois métiers de base -le financement, les services et les produits et solutions- affichent tous une croissance supérieure à 10%. Tous se renforcent, assure Bruno Grossi. Nous répondons clairement à la tendance forte de marché qui privilégie l’usage avec nos solutions de gestion administrative et financière. Nous sommes aujourd’hui un intégrateur au sens large, et certainement le plus avancé si l’on inclut toutes nos formes de financement.»
L’activité bénéficie également de la stratégie d’acquisitions ciblées déployée depuis deux ans sur des segments dynamiques et des compétences stratégiques telles que la sécurité, les applications internet et mobiles, les solutions digitales et le conseil en transformation digitale. Les sociétés acquises, appelées satellites, ont contribué au chiffre d’affaires 2015 consolidé à hauteur de 108 millions EUR. Econocom, aujourd’hui, fonctionne comme une galaxie, illustre Bruno Grossi. «Nous avons développé des pôles d’activités forts. Comme la sécurité, par exemple. L’audit et le conseil reviennent à Cyber Security; l’intégration de réseaux et les solutions d’infrastructure à Exaprobe et, enfin, la sécurité pour les environnements IoT à Digital Security, premier CERT européen dédicacé à la sécurité de cet environnement.»
Le message de l’exécutif est clair : «nous sommes dans le bon !» Une étude IFOP confirme le positionnement d’Econocom. Plus d’un tiers (35%) des grandes entreprises rencontrent des problèmes de financement pour lancer leurs projets numériques. 30% manquent de compétences, en particulier en sécurité. Et 35%, encore, butent sur la résistance au changement. Il y a donc du travail !
Plus généralement, «le groupe entend poursuivre sa politique volontariste d’investissements : nouvelles offres et solutions métiers, forces commerciales et avant-vente, connaissance clients, outils collaboratifs et digitaux, notoriété et image de marque, formation, motivation et bien-être des collaborateurs, afin de poursuivre la construction du nouvel Econocom conformément à son plan stratégique Mutation», complète Bruno Lemaistre, Executive Operating Officer, Econocom.
En parallèle, Econocom continuera à investir dans de nouveaux satellites, dans les domaines porteurs du conseil en transformation digitale, des applications web et mobile, de la e-santé et de la e-éducation, ou encore du multimédia afin de stimuler l’innovation et la créativité du groupe, maintenir son agilité, accélérer sa croissance et améliorer sa rentabilité.
Dans le top 3 du classement de Whitelane Research
Au niveau des grandes régions, le Benelux a connu une croissance de 10%. Si les Pays-Bas ont bien progressé, la zone BeLux, en phase de réorganisation sous la houlette de Bruno Ronsse, a accusé un léger retard. «Nous avons beaucoup travaillé sur la qualité de nos prestations, au bénéfice de nos clients -ce que la dernière enquête de satisfaction des clients de Whitelane Research confirme : Econocom se maintient dans le Top 3. En revanche, nous avons un peu moins bien travaillé sur notre organisation. Pour cet exercice, j’ai deux mantras. Un : supprimer les derniers silos organisationnels pour avoir une vue plus transverse de nos ressources et capacités; deux consolider l’offre.»
Pour l’entité BeLux, 2016 sera à nouveau un exercice de transition, mais avec de beaux succès résultant de la nouvelle organisation -avec une structure pré-vente sensiblement renforcée. Bruno Ronsse veut aussi développer les activités au Luxembourg, reconnaissant un manque de présence. «Le groupe suivra. Toutes les opportunités seront étudiées. L’annonce d’une nouvelle offre de services cloud incluant deux data centers au Grand-Duché en est un premier exemple…»
