La complexité et le manque d’intégration gênent l’adoption du cloud par les entreprises, assure Oracle au terme d’une importante étude en Europe.
De nombreuses entreprises ont une mauvaise approche envers le cloud dû au fossé grandissant entre l’informatique et les autres départements, constate Oracle. Plus de 60% des dépenses informatiques sont influencées par des unités commerciales individuelles. Ce qui empêche les entreprises de profiter au maximum des services du cloud qui leur sont offerts.
Un autre aspect important du problème est que la plupart des entreprises continue à financer ses investissements informatiques sans les aligner sur les revenus potentiels et les projets innovants : deux décideurs sur trois déclarent que le financement informatique est trop traditionnel et freine l’innovation, tandis qu’un sur trois admet que le modèle de financement informatique de son organisation entrave l’innovation informatique.
Il est temps de changer les modèles de financement, assure Oracle. C’est aussi l’avis de 72% des décideurs pour qui un nouveau modèle de financement du cloud permettrait au département informatique d’offrir plus de services cloud à l’entreprise. Qui plus est, 70% pensent qu’il aidera celle-ci à réduire ses coûts.
Changer de modèle suppose s’attaquer au shadow IT. Pour 35% des décideurs ayant une fonction technologique, le shadow IT empêche le département informatique d’atteindre ses objectifs professionnels. De fait, 46% déclarent que la stratégie actuelle en matière de cloud a augmenté les coûts d’intégration; le même pourcentage assure qu’elle a créé des silos de données.
Le CIO est le pilote du cloud !
L’étude d’Oracle révèle que la majorité des entreprises n’ont pas une personne qui supervise tous les investissements technologiques. Ceci les empêche de développer et de suivre une stratégie cloud unifiée.
Le CIO ne peut pas continuer à être mis à l’écart et doit être un acteur intégral de la transition de l’entreprise vers un modèle dans le cloud, estime Oracle. Alors que la gestion des données et de l’intégration sont toujours critiques pour les organisations, il est alarmant de constater que les CIO contrôlent moins de la moitié du budget informatique dans 66% des entreprises…
Pour Oracle, l’approche de nos entreprises en matière d’investissement informatique est clairement dépassée. Le cloud est en train d’associer les données et les workloads dans toute l’organisation, or on continue malgré tout à voir des départements individuels implémenter des systèmes informatiques en silos. Ceci complique la situation et cause des problèmes d’intégration qui pourraient être aisément évités avec une approche plus intégrée.