Avec sa Digital Business Platform, qui incarne la fondation technologique de la transformation numérique, Software AG est en train de conquérir le marché.
«Atrias, Cactus, Enovos, Ores, Proximus et d’autres… Tous nos clients sont en phase de transformation digitale, assure Fabrice Van de Putte, Sales Director, Software AG BeLux. Nous les accompagnons. Editeur de technologies depuis quarante ans, nous pourrions leur vendre des produits; nous leur proposons plutôt notre plate-forme, pour une approche globale.»
Ensemble intégré de technologies et d’outils pour gérer la transformation numérique et implémenter de nouveaux concepts métier, la Digital Business Platform incarne la fondation technologique de la transformation numérique. Pour Software AG, un cap a été franchi : l’ERP n’est plus le pilier central du système d’information. Il devient l’un des éléments applicatifs de la plateforme. Autour de cette dernière reposent et s’exécutent les diverses applications de l’entreprise. Intégrant toutes les technologies nécessaires et à venir, elle permet également de concevoir des applications de dernière génération.
Aujourd’hui, Software AG surfe sur un succès inédit. L’éditeur d’Adabas, son fameux DBMS, a fait sa révolution. Le numéro deux du logiciel allemand derrière SAP a patiemment conçu sa plateforme autour de Webmethods (SOA, rachetée en 2007) et d’IDS Scheer (BPM racheté en 2009, avec sa suite Aris pour la modélisation de processus). Pour y parvenir, l’entreprise a rempli son panier avec diverses acquisitions dont Terracotta (In-memory acheté en 2011), LongJump (PaaS pour PME, acquis début 2013), Apama (CEP, racheté à Progress Software en juin 2013), Alfabet (gestion d’architectures et de portefeuilles applicatifs, juin 2013), la solution d’analyse temps réel Jackbe (août 2013) ou Metamark (mobilité, mai 2014). Une mosaïque dont l’éditeur a intégré les divers modules pour bâtir sa Digital Business Platform.
Paysage changeant
Selon Software AG, l’agilité est devenue l’atout décisif; elle serait même plus importante que la stratégie elle-même. Fabrice Van de Putte complète l’argument: «Dans l’ère pré-digitale, l’innovation restait liée aux produits et donc aux vendeurs. Ainsi, les silos applicatifs sont devenus complexes et difficiles à gérer. Dans le monde digital, la co-innovation entre clients et vendeurs -mais aussi entre informaticiens et métiers de l’entreprise- apportera l’agilité et la flexibilité nécessaire à des stratégies évolutives. L’innovation monte d’un cran en évoluant de l’accélération de ce que nous savons pour dégager un ROI, vers l’innovation au-delà de notre sphère de savoir grâce à l’expérimentation.»
Partout, le paysage est en train de changer. Les équipes de Software AG voient des CDO -les fameux Chief Digital Officers- arriver dans les entreprises. S’ils sont généralement missionnés par la direction générale pour donner le ‘la’, leur lien s’est resserré avec le CIO, ce qui amène l’éditeur beaucoup plus sur le devant de la scène avec sa plate-forme. «L’idée n’est pas de dire aux clients ‘reconstruisez tout sur base de nos produits’, tout simplement parce qu’ils ont déjà de nombreuses briques et acquis de l’expérience, mais d’utiliser des technologies de la plate-forme qui leur permettront de franchir une nouvelle étape, voire plusieurs, dans leur transformation digitale», nuance Fabrice Van de Putte.
Mission sensiblement élargie
Avec sa plate-forme, Software AG estime être dans la recherche de la réalité opérationnelle. En partant d’un indicateur clé de performance, par exemple, comme un délai moyen de paiement, il est possible de reconstituer les processus tels qu’ils se déroulent afin de montrer comment ils ont influencé ou pas l’atteinte de la performance. Cela devient, finalement, un cahier des charges de transformation réaliste car il est possible de mieux définir la manière dont on va faire interagir le système avec les opérationnels, mais aussi comment automatiser certaines tâches et pas d’autres.
Ce qui veut dire, aussi, que la mission de Software AG s’est sensiblement élargie : permettre à ses clients d’améliorer leur efficacité opérationnelle, moderniser leurs systèmes et optimiser leurs processus afin de prendre des décisions plus avisées et offrir un meilleur service. Avec sa Digital Business Platform, l’éditeur propose à ses clients rien de moins que planifier, construire et gérer leur avenir digital. Et donc de mieux les orienter sur les nouveaux usages. Aussi, constate Fabrice Van de Putte, l’ère du produit monolithique est révolue car trop standard. «La notion de produit fait sens si on recherche du standard. Mais si on recherche l’innovation -il en est question dans la transformation digitale- cela n’est pas assez flexible. Vous ne pouvez pas externaliser votre innovation à un éditeur -il a des centaines de clients à satisfaire avec des besoins standard. Cela n’est pas applicable dans le monde numérique. Avec la plateforme, on parle de co-innovation entre un fournisseur et les clients. La logique métier peut être isolée. Et ça change tout !»