Oracle Database 12c Release 2, priorité au cloud : une première !
Oracle Database 12c Release 2 illustre la stratégie résolument cloud de l’éditeur : disponibilité en mode Database-as-a-Service avant la version on-premise.
Chez Oracle, le cloud est devenu une priorité. Oracle Database 12c Release 2 en est l’illustration. La technologie de base de données phare -depuis près de 40 ans, plus de 300 000 clients ont fait confiance l’éditeur pour exécuter leurs applications de base de données- est d’abord disponible dans le cloud. Le géant américain décrit son offre comme la plus rapide, promettant aux équipes DevOps de booster leur productivité, tout en «renforçant la sécurité en permettant une configuration et un démontage rapides de nouvelles bases de données»…
Oracle Database 12c Release 2 assure une compatibilité totale depuis l’entrée de gamme jusqu’aux plus grandes charges de base de données, permettant aux entreprises de bénéficier dans le cloud de toutes les fonctionnalités d’un système on-premise pour le développement des bases de données, d’applications pour PME et départementales ainsi que d’applications d’entreprise.
Avec son architecture exclusive de mutualisation Oracle Multitenant et sa technologie In-Memory de traitement en mémoire, la base de données est en mesure de dépasser les besoins d’aujourd’hui, soutient son éditeur. Ainsi, le nombre de PDB (Pluggable Databases) ou la possibilité d’avoir de multiples bases de données rattachées à un unique container est passé de 256 à… 4096. Autre nouveauté, le sharding, ou partition horizontale de bases de données, permet de couper horizontalement une grande base de données et de l’éclater sur de multiples serveurs distants. Il peut s’agir de plusieurs milliers de nœuds, contenant tous des fragments de la même base de données, et répartis à travers le monde.
L’entreprise de Larry Ellisson estime pouvoir contribuer ainsi à redéfinir la productivité du DevOps tout en renforçant la sécurité, en accélérant la configuration et le démontage de nouvelles bases de données et en offrant des fonctions avancées de configuration permettant de combiner la performance inégalée des systèmes intégrés Oracle Exadata avec la technologie d’Oracle Pluggable Database. Ces performances de nouvelle génération sont désormais également proposées dans une solution d’entrée de gamme pour les petites et moyennes bases de données de production, de développement ou de test, à partir de seulement 175 USD par mois avec Oracle Exadata Express Cloud Service.
Pour que les entreprises puissent exploiter tout le potentiel du n°1 mondial des bases de données, Oracle annonce une nouvelle gamme de services PaaS (Platform-as-a-Service) facilitant le développement, le transfert, la gestion et la connexion dans le cloud.
La charge de Larry Ellison contre AWS
Fin de règne pour AWS, fin de règne d’Amazon dans l’IaaS (Infrastructuras-a-Service). Larry Ellison, le bouillant CTO d’Oracle, mais aussi son cofondateur, se plait à démontrer que son offre de DBaaS (Database-as-a-Service) est plus rapide pour le décisionnel, le traitement transactionnel en ligne (OLTP) et littéralement des milliers de fois plus rapide pour des workloads mixtes que le service équivalent d’Amazon.
«Reconsidérez bien la question si vous envisagiez de déployer une base Oracle sur le cloud d’Amazon», suggère Larry Ellison, assurant qu’Oracle Cloud est optimisé pour Oracle Database. Le message est simple. «Si vous voulez faire de la base de données, ne partez pas chez AWS. Et même si vous voulez faire du cloud, vous serez mieux servi en optant pour notre plateforme !» Oracle Database serait par exemple jusqu’à 24 fois plus rapide dans le domaine de l’analytics sur Oracle Cloud Platform que sur AWS…
«Ce que vous faites sur Oracle en une heure, nécessite 24 heures sur AWS». Quant aux traitements transactionnels en ligne (OLTP), il ne faut même pas y penser sur Redshift. Trop lent, selon Larry Ellisson ! Gérer des données décisionnelles, c’est tout ce qu’il serait possible d’envisager. «Et même dans ce secteur, AWS n’est pas très bon…»