Les entreprises technologiques «victimes» des technologies de rupture !

par | Déc 6, 2016 | Expérience | 0 commentaires

Seule une entreprise technologique sur trois se considère tout à fait prête à affronter les technologies de rupture. La concurrence est partout !

78% des entreprises technologiques se sentent menacées par les entreprises non technologiques. Le monde à l’envers ! C’est pourtant ce qu’il ressort d’une étude internationale menée par KPMG auprès de 580 cadres d’entreprises technologiques dans 16 pays. De même, 38% des entreprises technologiques ne réagissent souvent pas assez rapidement pour implémenter à leur tour de nouvelles technologies de rupture…

Les entreprises non technologiques vont-elles sonner le glas des entreprises technologiques ? La question peut sembler décalée. Il n’empêche. Seule une entreprise technologique sur trois se considère tout à fait prête à affronter les technologies de rupture. Les entreprises qui ont jadis mis le monde à l’envers craignent maintenant d’être à leur tour mises à l’écart… par les entreprises non technologiques. 61% des entreprises qui ont déjà subi l’impact négatif de technologies de rupture confirment qu’elles font face à de nouveaux concurrents venant d’autres secteurs.

«L’informatique constitue de plus en plus le core business de pratiquement tous les types d’entreprises -qu’il s’agisse de détaillants, du secteur des soins de santé ou de fabricants de voitures. C’est la raison pour laquelle les entreprises technologiques sont ‘perturbées’ par à peu près tout le monde», explique Yann Dekeyser, associé, KPMG Belgique.

Au lieu de suivre le modèle classique qui consiste à rapidement mettre sur le marché de nouveaux produits ou services, il importe de plus en plus d’être capable de tirer profit d’une implémentation de technologies de rupture, entend démontrer KPMG. C’est ce qu’a fait, par exemple, BMW avec Drive Now, une application smartphone de partage de voitures dans Bruxelles, qui concurrence Combio ou BlaBlacar. Ces initiatives n’ont même pas le temps d’être appliquées à grande échelle qu’elles sont déjà concurrencées par les fabricants de voitures eux-mêmes. «Celui qui n’est pas assez rapide dans l’implémentation de technologies de rupture, est tout simplement condamné», assure Yann Dekeyser.

 

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