La protection de mes données personnelles ? Pas mon affaire !
70% des consommateurs estiment que la responsabilité de la protection et de la sécurisation des données des clients doit être attribuée aux entreprises, selon une étude de Gemalto.
La protection de mes données personnelles n’est pas mon affaire, mais celle des entreprises ! Tel est le constat dressé par Gemalto qui, pour parvenir à ce résultat, a interrogé 9 000 consommateurs à travers le monde. Au final, estiment ces derniers, 70% de la responsabilité de la protection et de la sécurisation des données des clients doit être attribuée aux entreprises; 30% de cette responsabilité doit leur revenir.
En même temps, moins d’un tiers des consommateurs interrogés (29%) pensent que les entreprises prennent très au sérieux la sécurisation de leurs données personnelles. Cela fait écho à la crainte du vol des données personnelles qui s’accentue : 58% des personnes interrogées pensent qu’elles seront les futures victimes d’un vol de données.
Comportements à risque
Si les répondants se montrent conscients des menaces auxquelles ils sont exposés en ligne, seulement une personne sur dix (11%) pense qu’aucune application ni aucun site Web ne peut présenter un quelconque risque direct pour eux. Ils ne semblent pour autant pas être enclins à adopter un changement d’attitude lorsqu’ils sont en ligne. Ainsi, 80% des répondants utilisent les médias sociaux, même si 59% d’entre eux pensent que ces réseaux présentent un grand risque.
De même, 87% utilisent les services bancaires en ligne ou mobiles, même si 34% estiment être vulnérables face aux cybercriminels. Ils sont également plus susceptibles de faire des achats en ligne pendant les périodes commerciales très chargées comme le «black friday» et Noël (2% d’augmentation en ligne contre -2% de baisse en magasin), bien que 21% d’entre eux admettent que la cybercriminalité augmente beaucoup pendant ces périodes.
Les attitudes face aux violations de données
Près de six consommateurs sur dix (58%) pensent qu’ils seront victimes d’une attaque à un moment ou à un autre, d’où la nécessité pour les organisations de se préparer aux conséquences pouvant être causées par de tels incidents. La majorité des utilisateurs en ligne prétendent qu’ils cesseraient d’utiliser un site de vente en ligne (60%), un site de banque en ligne (58%) ou un média social (56%) si l’un d’eux venait à subir une brèche. De même, 66% déclarent qu’ils seraient peu enclins à rester en contact avec une entreprise victime d’une attaque au cours de laquelle leurs données personnelles et financières auraient été volées.