Les apps mobiles sur le déclin. Place aux Accelerated Mobile Pages
En Europe, si le trafic vers les sites internet consultés sur smartphone a plus que doublé entre 2014 et 2016, l’adoption et l’utilisation régulière d’apps mobiles baisse, constate Adobe Digital Insights.
Après les Etats-Unis, l’Europe. Aux Etats-Unis, le niveau de désinstallation s’accélère : – 38% depuis 2014; le niveau d’utilisation des applications a, quant à lui, diminué de 28%. En Europe, la croissance du nombre d’installations d’applications stagne clairement, avec une baisse de 5% sur la même période. On remarque toutefois une légère augmentation de 4% du taux d’ouverture des applications.
La croissance du trafic mondial généré par les applications et les mobiles a connu une croissance de 9% en janvier. Celle-ci est notamment due aux ventes d’appareils mobiles pendant la période de Noël. Ce pic de trafic a été immédiatement réduit à néant en février et n’aura plus d’équivalent cette année.
A côté de la baisse générale de l’utilisation des applications, l’avenir est aux Accelerated Mobile Pages (AMP) de Google. Depuis avril 2016, le nombre de pages Google AMP consultées a presque quintuplé et représente aujourd’hui 7% de tous les clics vers des articles d’actualités dans le monde. Le trafic a atteint des sommets en novembre, avec une augmentation de 896% des AMP de Google liées à l’élection présidentielle américaine.
«50% des applications sont toujours utilisées plus de dix fois après leur téléchargement. Des opportunités existent encore pour les marques, car l’intérêt de groupes d’utilisateurs mobiles continue d’exister, estime John Watton, EMEA Marketing Director, Adobe. Si les marketeers parviennent à exploiter correctement les applications mobiles, ils pourront compter sur des visites répétées et une plus grande fidélisation du client. Dans cette perspective, les marques doivent impérativement offrir une expérience d’application ou de navigation plus attrayante et plus pertinente pour le consommateur -qu’il s’agisse d’expériences plus personnalisées ou de l’intégration de nouvelles technologies comme le portefeuille mobile ou l’utilisation de balises.»