Watson Brussels Summit 2017. Redéfinir l’entreprise
Plus de cloud, plus de cognitif, propose IBM. Le Watson Brussels Summit 2017 met en avant la technologie cognitive au sens large. A Bruxelles, les 30 et 31 mai.
Watson est partout, au point d’éclipser IBM qui efface son BusinessConnect, pour laisser place au Watson Brussels Summit 2017. De fait, les temps changent. Comme le précise Joan Van Loon, Belux Enterprise Unit Leader Public, Life Sciences, Telco & Utilities, IBM, plus de 50% des entreprises du Fortune 500 ont fait faillite depuis le début du nouveau millénaire, ont été acquises ou ont cessé d’exister ! Chaque organisation aujourd’hui est vulnérable aux changements sismiques, que ce soit parce que les entreprises nées sur le numérique détournent des parts de marché ou réécrivent les attentes des clients ou par le biais de nouveaux modèles commerciaux qui réinventent votre industrie et changent le jeu tous ensemble. Il est temps de réfléchir autrement et donc de tirer profit des capacités cognitives aujourd’hui disponibles.
Qui dit cognitif, dit digital. Il est partout, affectant l’essence même d’une organisation. Les entreprises, aujourd’hui, veulent savoir comment le cognitif apportera des réponses à leurs questions, estime Jo Caudron, Duval Union Consulting. Au cours de ce Watson Brussels Summit 2017 -l’événement sera introduit et encadré par Craig Brown, Watson Leader IBM Europe- une vingtaine d’experts y répondront. Michiel Vandendriessche et Deevid De Meyer évoqueront, notamment, l’intelligence artificielle et présenteront des démonstrations relatives aux robots et chatbots. On verra ces deux outils au sein de Craftworkz, spécialiste du prototypage, société membre de Cronos Group. Martijn Rooks, CEO, Cloud-Nanny, expliquera, lui, comment les collaborateurs de sa start-up utilisent Watson. On découvrira, aussi, comment KBC a amélioré son application mobile K’Ching en ajoutant un chat basé sur Watson Conversation -cette application permet aux jeunes consommateurs de comprendre comment ils dépensent, comment aussi mieux gérer leur argent de poche, explique Michel van der Poorten, Cognitive Development Executive Financial Services, KBC.
Watson est omniprésent ! Dans le seul domaine de la santé, ses capacités analytiques permettent d’analyser toutes les données rassemblées autour d’un patient : symptômes, découvertes, remarques du praticien, précédents familiaux… Et engager ainsi avec le professionnel une discussion collaborative dans le but de déterminer le diagnostic le plus vraisemblable et les options de traitement.
Dans la distribution, Watson peut répondre à un nombre infini de questions sur un client afin de mieux cerner ses attentes et d’y répondre. Watson peut également aider les distributeurs à mieux tirer parti de leurs stocks. Par exemple, dans le cas d’un client ramenant un téléphone mobile cassé à son revendeur, est-il plus bénéfique pour le revendeur de réparer le téléphone ou d’en fournir un nouveau au client et recycler l’ancien en se basant sur les prix du marché ?
Attendue, en particulier, la démonstration de Watson for Cybersecurity. Car la sécurité, aussi, devient cognitive : compréhension, raisonnement, apprentissage… Ici, les solutions cognitives ne font pas que produire des réponses; elles proposent également des hypothèses ainsi que des raisonnements et des recommandations basés sur les faits, ce qui permet d’améliorer la prise de décisions en temps réel. C’est précisément ce que présentera Vincent Laurens, Vice President – Cybersecurity Practice Executive, Sogeti, son entreprise étant la première au Benelux à avoir intégré Watson for Cybersecurity à son Security Operations Center.