Mainframe, plus vivant et plus présent que jamais !
91% des personnes interrogées dans le cadre du Mainframe Research Report voient le mainframe comme une plateforme viable sur le long terme. Et envisagent sa croissance.
Portées par l’analytique, le nombre de tâches informatiques exécutées sur mainframe serait en augmentation, avance BMC. Pour la 12ème édition du Mainframe Research Report, l’éditeur informatique a interrogé quelque 1069 techniciens et responsables, dont 34% de cadres dirigeants. Il en ressort une image plutôt prompte à casser les idées reçues autour des solutions matérielles de l’informatique centralisée.
Ainsi, 70% des répondants prévoient que la charge de travail restera stable… ou augmentera. Le nombre de charges de travail migrant hors de la plate-forme a effectivement diminué.
Un autre résultat surprenant est que plus de la moitié de la main-d’œuvre du mainframe est composée de jeunes professionnels (âgés de 30 à 49 ans). L’enquête montre également qu’une part importante de femmes ont accédé à des postes de direction dans des organisations dotées de mainframes. Ces professionnels montrent tous des perspectives plus positives pour le mainframe et croient clairement en la puissance et la valeur de la plate-forme, estime BMC.
«La nouvelle réalité de l’ère numérique est qu’une proportion élevée de transactions frappe un ordinateur central : les transactions par carte de crédit, les systèmes d’inventaire, les réservations de vols et bien plus encore, analyse John McKenny, VP Strategy and Operations, Software Mainframe Service Management, BMC. Le mainframe a évolué et, d’après les résultats de notre sondage, il est fort, sain et continuera d’exister pendant longtemps.»
De fait, selon l’étude, le big data et l’analytique tendent à redonner une seconde jeunesse au mainframe alors que ces applications figurent parmi celles qui connaissent la plus forte croissance. Qui plus est, Java est utilisé sur 63% des solutions et l’automatisation est devenue une priorité. Autant d’évolutions qui ne sonnent pas comme une volonté d’abandonner ce modèle de puissance informatique.
Et John McKenny de conclure : «Qu’on ne me dise plus que le mainframe est d’une autre époque, qu’il ne sera bientôt plus là et qu’il est géré par un tas de dinosaures !»
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