Carrefour lance la première blockchain alimentaire d’Europe
Déjà appliquée au poulet, la blockchain sera déployée à huit autres filières animales et végétales. Un système innovant qui garantit aux consommateurs une traçabilité complète des produits.
La blockchain dans les rayons de Carrefour. Dans le cas du poulet par exemple, le consommateur, via un QRCode présent sur l’étiquette, pourra visualiser sur son smartphone le parcours de l’animal jusqu’au rayon de son supermarché : lieu et mode d’élevage, nom de l’éleveur, alimentation reçue (nourri aux céréales et aux soja français, sans OGM…), absence de traitement (sans antibiotique…), labels, lieu d’abattage…
Appliquée au secteur alimentaire, la blockchain permet à chaque acteur de la chaine d’approvisionnement (producteurs, transformateurs et distributeurs) de renseigner les informations de traçabilité qui les concernent et ce pour chaque lot (dates, lieux, bâtiments d’élevage, circuit de distribution, traitement potentiels, etc…), explique Carrefour.
Les bénéfices de la blockchain appliquée aux filières alimentaires sont nombreux : pour les consommateurs, elle répond à un besoin de transparence de plus en plus grand; pour les éleveurs, elle leur permet de valoriser leur production et leur savoir-faire. Pour l’enseigne, elle permet de partager avec tous ses partenaires une base de données sécurisée et de garantir aux clients une sécurité alimentaire renforcée.
Carrefour confirme par là son souhait de «devenir le leader de la transition alimentaire pour tous». Le distributeur, qui s’est fixé un objectif de 5 milliards EUR de chiffre d’affaires dans le commerce en ligne alimentaire, a également décidé de miser sur une refonte de son offre de produits frais, et notamment bio, en particulier via ses marques propres.