Cloud hybride, multicloud… Rendez-vous à l’ICT Infrastructure 2018
Oui au cloud, évidemment. Privé, public ou hybride ? L’hybride l’emporte. Dans son sillage, aujourd’hui, se dessine le multicloud. Deux tendances qui seont en point de mire à l’ICT Infrastructure 2018.
Cloud hybride et, dans sillage, multicloud… Désormais convaincues de la pertinence d’intégrer un cloud hybride à leur système d’information, les entreprises se posent néanmoins une nouvelle question : comment choisir le bon cloud lorsque leurs applications ont des besoins et des contraintes différents, parfois contradictoires ? L’apparition de stratégies multicloud apporte une solution à cette problématique de plus en plus fréquente. Cette question autour du cloud hybride et du multicloud sera une thématique importante de l’ICT Infrastructure 2018, à Namur Expo jeudi 31mai.
«Hybride et multicloud, est-ce le nouveau standard de facto de l’IT en 2018 ?» Joaquim Neves, de System Solutions (11:00 > 11:30, Salle 2), lancera le débat. Première étape, l’hybride. Première certitude, aussi. Gartner l’assure : d’ici 2020, toutes les entreprises auront intégré un cloud hybride à leur système d’information. Ne pas avoir au moins un service cloud d’ici là serait comme ne pas avoir un accès internet aujourd’hui : impensable !
Jean-François Michotte, de NRB (14:00 > 14:30, Salle 2) confirmera le succès grandissant du cloud hybride partant que le cloud public ne satisfait pas entièrement les entreprises : on y migre une partie de ses actifs, en gardant en interne les données trop sensibles (données clients, applications métier, R&D, etc.) ou les parties du système d’information trop vieillissantes pour être compatibles avec les grandes plateformes publiques. Aujourd’hui, en alliant cloud privé et cloud public, le cloud hybride permet à l’ensemble des données externalisées et internalisées de cohabiter.
L’hybride, optimisé…
L’idéal ? En partie, oui. Limite de cette stratégie hybride : elle n’intègre généralement qu’un seul cloud public. Comment choisir le bon cloud public, alors que les applications d’une entreprise ont des besoins très différents ? Les entreprises doivent-elles limiter la transition vers le cloud car la plate-forme retenue n’est optimale que pour une partie du système d’information ? Ou doivent-elles migrer l’ensemble de leurs données et accepter qu’une partie se retrouve sur une plateforme moins adaptée qu’une autre ? Si le cloud hybride est désormais un réflexe pour les entreprises, il mériterait d’être optimisé.
«Hybrid cloud, une garantie pour le futur ?» sera le sujet de Georges Abecasis, de IRIS (11:30 > 12:00, Salle 2). L’hybride réclame de l’accompagnement. Afin de s’affranchir des contraintes rencontrées lors de l’utilisation d’un cloud hybride, de plus en plus d’entreprises se tournent vers une multiplicité de plateformes cloud. Néanmoins, si cela peut être très attrayant en théorie, cela peut s’avérer être un défi de taille en pratique. En effet, les difficultés à surmonter sont nombreuses.
La voie des MSP
Une mauvaise maîtrise technique peut être lourde de conséquences d’un point de sécurité ou financier. Au-delà, se pose également la question de la gestion au quotidien : comment réaliser un pilotage efficient lorsque les portails de suivi, les services desk, les interfaces de provisioning, les CMDB, etc. se multiplient ?
Pour répondre à ces enjeux, certains MSP (Managed Services Providers) s’inscrivent dans une stratégie multicloud, c’est-à-dire composée de plusieurs clouds hybrides. Ils permettent de mixer plusieurs clouds hybrides, donc publics et privés, au sein d’un modèle centralisé, pour tirer avantage des points forts de chacun. Cette solution «sur-mesure» est ainsi de plus en plus plébiscitée. Non seulement, elle permet de ne pas s’astreindre à un hébergeur unique, mais elle permet d’avoir accès à une solution homogène. A la clé, un centre de services unique ainsi que des portails de pilotage centralisés (SLA, ticketing, etc.) au bénéfice d’une gestion de plusieurs clouds efficiente.
Contacts ICT Infrastructure 2018 :
François Vajda, directeur général: fvajda@mark-com.com, +32 473 32 08
Eléonore Calicis, communication manager : eleonore@mark-com.com +32 470 71 59 45