La nouvelle Mercedes Classe A roule à l’intelligence artificielle !
Dites «Hey Mercedes !» en vous installant à bord. C’est juste une question de politesse. La nouvelle Classe A est la première voiture de la marque phare de Daimler à exploiter l’intelligence artificielle.
A peine la porte de la nouvelle Mercedes Classe A fermée, dites «Hey Mercedes !» comme vous diriez «Hey Alexa !» ou «Hey Siri !». Et enchaînez ce bonjour amical d’une commande. Ou d’un état. Par exemple, «j’ai froid !»; le système ajustera la température automatiquement, sachant que, pour vous, la température idéale est de 23 degrés, 24 degrés ou…
Au derniers CES, à Las Vegas, où la marque allemande a présenté le MBUX (Mercedes Benz User Experience), la nouvelle Mercedes Classe A a été présenté comme un «assistant personnel»... Remplaçant le tableau de bord classique, le MBUX constitue en effet la pièce maîtresse. Le terminal, étalé sur deux écrans de 26 cm de diagonale, propose d’emblée un réglage de la position des sièges, ambiance lumineuse, Bluetooth… Détails important : créer un profil d’utilisateur à bord n’exige pas d’offrir son adresse e-mail au constructeur ! Pouvant apprendre une foule de choses à propos de nos besoins et de nos habitudes au volant, le MBUX peut ensuite à prédire nos choix et nos actions. L’intelligence artificielle reconnaît ainsi que l’on roule vers son lieu de travail et affiche dès lors des contacts de collègues parmi les propositions. Le véhicule prévient par ailleurs automatiquement des embouteillages, sans même qu’une destination GPS soit entrée !
A bord, le MBUX c’est aussi une atmosphère. L’affichage sur les écrans est extrêmement clair, tandis que les menus sont hiérarchisés pour privilégier les fonctions les plus souvent utilisées. Plus besoin de faire défiler des menus interminables. Quant à l’interface, elle se compose d’un large tableau de bord numérique et tactile à haute résolution, d’un système de navigation avec réalité augmentée et d’un affichage «tête haute» sur le pare-brise…
Cette nouvelle Classe A n’en reste pas moins une belle voiture, stylée. Elle conserve les formes de berline compacte, mais corrige son principal défaut : l’habitabilité, surtout à l’arrière. On gagne ainsi de 1 cm en garde au toit, 2 cm aux épaules et près de 4 cm aux coudes. Le volume du coffre progresse de 29 l pour atteindre 327 l sous le cache-bagages et jusqu’à 1.210 l une fois la banquette rabattue. Pour y arriver, la nouvelle Classe A s’est allongée de près de 13 cm, élargie de 2 cm et a grandi de 1 cm en hauteur.
Trois moteurs -tous 4 cylindres et répondant à la norme Euro 6d-Temp- sont proposés. L’unique proposition en diesel, la 180d, emprunte sa mécanique à Renault. Il s’agit du 1.5 qui délivre 116 ch et 260 Nm. Le 1.3 turbo à essence -qui équipe par ailleurs le Renault Scenic- allie souplesse, discrétion et élasticité : 160 ch et 250 Nm Enfin, le «gros» 2 litres de la 250 est une évolution du moteur Mercedes utilisé sur la précédente génération, dont la puissance atteint désormais les 165 ch et le couple les 350 Nm.