Pas de transformation digitale réussie sans anticipation !
La capacité d’anticipation fait aujourd’hui toute la différence, en particulier dans le contexte de transformation digitale. C’est la vocation de Consultant-B.I.
Votre entreprise tire-t-elle le profit maximal de ses données internes et externes pour renforcer sa performance ? Question gênante. Résultat, la réponse est souvent évasive. C’est un fait : les modes d’organisation et la dispersion des données forment des obstacles classiques à des prises de décisions devenues complexes. «Or, la donnée est la source d’énergie de l’économie du XXIe siècle, assure William Vande Wiele, fondateur de Consultant-B.I. Dans un monde en constante mutation, elle permet d’anticiper.» Pour le multi-entrepreneur, qui a créé plusieurs sociétés leaders dans le secteur des données en Belgique, en France et en Asie, qui fut aussi membre du board de Kompass International, la capacité d’anticipation fait aujourd’hui toute la différence, en particulier dans le contexte actuel de transformation digitale.
«Le numérique n’est plus aujourd’hui un sujet, mais une réalité opérationnelle à laquelle aucune entreprise ne peut se soustraire, estime William Vande Wiele. Si tout le monde est d’accord sur la place prépondérante qu’occupent le web et les supports numériques dans le quotidien des consommateurs, la façon de l’intégrer dans l’offre et le fonctionnement au quotidien divergent d’une entreprise à l’autre. L’erreur est de croire que la transformation digitale se résume à numériser une activité existante ou à supprimer des intermédiaires dans les circuits de distribution historiques…»
La transition numérique est un processus complexe qui s’inscrit dans une logique de conduite du changement. Elle nécessite d’avoir une approche holistique pour maximiser les résultats. Sans une vision et une démarche pragmatique, l’accélération digitale peut être très anxiogène, non seulement pour les collaborateurs qui pourraient développer de la résistance au changement de façon consciente ou inconsciente, mais également pour la direction qui commence à douter. Sans cette vision, pas d’anticipation. C’est là, précisément, la mission de Consultant-B.I.
Agir à de multiples niveaux
Consultant-BI intervient dans les différentes phases d’un projet d’intelligence décisionnelle. Ce qui, concrètement, signifie auditer la situation existante, identifier les KPI et risques du projet, renforcer la collecte et le stockage des données, définir les indicateurs adéquats de gouvernance et de pilotage, concevoir le projet B.I., identifier les solutions de B.I. adaptées et former les équipes. Consultant-B.I. opère essentiellement dans trois secteurs d’activité : commerce, nouvelles techniques de communications et data, à considérer comme trois pôles de compétences.
Lorsque l’on parle de transformation digitale, il est souvent commun de se concentrer sur l’évolution technologique, la mise à disposition de nouvelles technologies -le big data, les objets connectés, etc. C’est là, regrette William Vande Wiele, une approche restrictive. «La transformation digitale est bien plus que la seule accumulation d’actions isolées -présence sur les réseaux sociaux, utilisation des médias digitaux, mise en place de nouvelles technologies dans les métiers de l’entreprise. Devenir une ‘entreprise digitale’ demande surtout une évolution des mentalités et une vraie volonté de changer afin de s’adapter à un environnement déjà en constante mutation. Il faut donc agir à de multiples niveaux : anticipation des besoins clients, évolution d’un business model, efficience du travail des collaborateurs, facilitation d’un service…» Tous ces éléments participeront à la transformation digitale d’une structure. Il faut donc mener cette «révolution» comme une innovation globale, importante et, plus encore, culturelle. Le digital et les évolutions technologiques ne sont ainsi qu’un moyen pour y parvenir.
Les usages évoluent en permanence en fonction des nouveaux modèles économiques ou d’innovations technologiques. Or, la transformation digitale telle que pratiquée dans de nombreuses entreprises n’est pas opérante, observe encore William Vande Wiele. «Trop souvent, on se contente de répondre à un objectif cosmétique, en somme masquer le retard avec des initiatives tape-à-l’oeil… Si elles sont de bons objets de communication externe, ces actions montrent vite leurs limites; elles ne s’inscrivent pas dans une démarche volontariste, encore moins dans une démarche réfléchie, sur base d’une vision. C’est là que l’anticipation prend tout son sens !»
Adopter une dynamique plus offensive et ambitieuse
Dans bien des cas, la transformation digitale reste un concept flou pour de nombreux dirigeants. De même, «passer au numérique» ou «faire du numérique» ne sont pas des directions lisibles pour les collaborateurs. Il convient de bien appréhender la réalité numérique de l’écosystème au sein duquel l’entreprise évolue et de définir une vision viable et pérenne, puis de la partager pour aider tout un chacun à se projeter et donner du sens aux différentes initiatives de transformation.
Cette vision doit ensuite être traduite à travers le prisme des différentes activités de l’entreprise pour comprendre l’impact que le numérique va avoir sur le marketing, les ventes, distribution, mais aussi les opérations, la production, l’administration, les finances… Il s’agit de faire passer la transformation dans une phase opérationnelle et inciter les collaborateurs à revoir leurs habitudes de travail et s’inscrire dans une logique d’amélioration continue. «L’objectif n’est pas de faire au moins aussi bien que le principal concurrent, mais d’adopter une dynamique beaucoup plus offensive et ambitieuse, insiste William Vande Wiele. Et de répondre à des enjeux qui sont critiques pour la survie de l’entreprise : optimiser l’expérience de marque et l’expérience client, gagner en performance, assouplir et moderniser le système d’information, anticiper les risques et améliorer l’expérience des collaborateurs.»
Enfin, il convient de mobiliser les collaborateurs autour de sujet transverses : l’importance des données dans le pilotage de l’entreprise au quotidien, insuffler une dynamique d’innovation, stimuler la collaboration et le partage d’information, sensibiliser les managers et employés aux dernières tendances, intensifier la formation pour réduire la dette numérique, façonner un nouvel état d’esprit pour être mieux armé face aux défis que devra relever l’entreprise.
A entendre William Vande Wiele, nous ne faisons qu’entrer dans le vif du sujet. C’est ici et maintenant. Nous arrivons à un moment où, globalement, nous avons accès à un ensemble de technologies et de solutions digitales qui permettent l’apparition de nouveaux services, méthodes de travail et processus et qui poussent les entreprises à se transformer. Si elles ne le font pas, leurs clients trouveront d’autres solutions ailleurs. Nous rentrons désormais dans une phase où les dirigeants d’entreprise -diverses études le démontrent- axent clairement leur stratégie sur l’innovation, la transformation et l’investissement dans le digital. Tout cela implique une mutation au sein de l’entreprise, qu’il s’agisse de ses systèmes, de ses ressources humaines, des relations clients, des relations fournisseurs… Pour Consultant B.I., il faut s’attendre à ce que beaucoup d’entreprises changent de modèle dans les deux à trois prochaines années.
Les données apportent les réponses
Souvent, au seul mot ‘anticipation’, les PME rétorquent ‘moyens’, ‘ressources’. De fait, un grand groupe a des outils de formation et les ressources nécessaires, alors que les dirigeants des PME doivent se débrouiller seuls. «On va donc voir une véritable différence entre la PME dont le dirigeant est un acteur du digital et va pousser son entreprise à la pointe et celle où le CEO va rester sur les modèles actuels avec une évolution très faible.» Soyons clairs : anticiper ne signifie pas pour autant changer du tout au tout, ubériser son activité au départ de la création d’une plate-forme. «Ce sont les données et leur mise à disposition sur des plateformes qui permettent de regrouper différents acteurs, que ce soient des clients, des employés, des fournisseurs ou des prestataires intermédiaires. Ainsi, toutes les informations et processus sont disponibles en ligne. Mais il demeure la prestation effective des services. En clair, il faudra toujours construire, fabriquer, produire ou délivrer le conseil au client. La plateforme ne fait pas tout. Même dans le cas d’Uber, il y a une prestation de taxi !»
Chaque entreprise doit donc définir son propre écosystème, le mettre en pratique. A ce niveau, il n’est pas question de technologie, mais de stratégie. «Notre force, chez Consultant B.I. c’est d’avoir le recul, l’expérience. Au début de la relation, conclut William Vande Wiele, nous nous positionnons en observateurs. On s’intéresse à l’écosystème de l’entreprise. Qui en fait partie ? Qui, surtout, devra en faire partie demain ? Veut-on que cet écosystème soit ouvert ou fermé ? Les données nous apporteront les réponses. Et la façon de les exploiter, autrement dit d’en tirer toute l’intelligence, fera le reste !»