Attirer les talents… par l’espace de travail
Il est grand temps de repenser l’espace de travail. Pour l’optimiser, bien sĂ»r. Mais aussi pour attirer et retenir les talents. Le point de vue de Wim Van Balen, Solution Specialist Team Lead, SecureLink.
Logiciels d’ancienne gĂ©nĂ©ration, systèmes dĂ©passĂ©s, manque de compatibilitĂ© de type plate-forme globale… Trop souvent encore, l’espace de travail souffre d’un retard technologique par rapport Ă la situation domestique, constate Wim Van Balen, Solution Specialist Team Lead, SecureLink. Ce que l’on effectue vite et facilement Ă domicile souffre encore trop souvent de lenteurs et de limitations dans un contexte professionnel.
«Rendre les flux de tâches compatibles avec la manière moderne de travailler, qui est indépendante de toute plate-forme, représente un défi pour les entreprises, commente Wim Van Balen. Idéalement, chacun devrait pouvoir accéder partout et en permanence aux applications et données dont il a besoin, quel que soit le système utilisé et toujours de manière sécurisée.»
Transformer aisément l’infrastructure la plus traditionnelle
Simplifier le travail c’est d’abord repenser l’espace de travail, soutient Wim Van Balen. Pensez Ă un directeur qui dĂ©sire se connecter, de chez lui, afin d’envoyer un document depuis son Macbook, mĂŞme si Windows est la solution de prĂ©dilection dans l’environnement professionnel. S’il voyage beaucoup, il peut valider des demandes de congĂ© ou d’autres demandes du personnel via son tĂ©lĂ©phone mobile, avec la mĂŞme facilitĂ© que via son desktop au bureau. L’efficacitĂ© s’en trouve sensiblement augmentĂ©e et le collaborateur n’a pas le sentiment d’être prisonnier d’une infrastructure IT inutilement rigide.
«Cet exemple n’a rien d’utopique, estime Wim Van Balen. Il existe aujourd’hui des solutions qui permettent de transformer aisément l’infrastructure la plus traditionnelle en un environnement indépendant de toute plate-forme. Une plate-forme flexible, telle que notre SecureWorkspace, permet aux entreprises de continuer à utiliser leurs applications existantes. Le back-end peut être facilement géré sur un serveur central tandis que le front-end devient flexible via SecureWorkspace. Le tout s’adapte rapidement et facilement aux exigences des différents équipements. L’équipe IT peut par exemple se contenter de développer une nouvelle interface pour une application de planification existante afin de la rendre exploitable sur dispositifs mobiles. Ces derniers s’intègreront ensuite parfaitement avec le back-end existant.»
Gestion efficace des applications et gain en sécurité
En dissociant les applications des équipements sur lesquels elles sont gérées, il est par ailleurs possible d’ajouter une dose de sécurité. La clé ? L’identité. Via le SecureWorkspace, les collaborateurs peuvent s’identifier, éventuellement via une authentification à deux facteurs. A partir de là , l’IT peut déterminer clairement qui fait quoi et quand. La totalité de la couche de gestion se trouve ainsi dissociée du matériel, ce qui simplifie la gestion et la rend plus cohérente.
RĂ©sultat : les donnĂ©es demeurent stockĂ©es en toute sĂ©curitĂ© dans l’infocentre ou sont transfĂ©rĂ©es vers le système de manière gĂ©rĂ©e et contrĂ´lĂ©e. Ce faisant, la sĂ©curitĂ© n’est plus tributaire de l’appareil en question. Autrement dit : pas de crainte de perte de donnĂ©es critiques s’il venait Ă ĂŞtre volĂ©…
«L’efficacité et la sécurité progressent, tout comme la satisfaction du collaborateur. Plus rien ne lui interdit de travailler sur son système préféré, là et quand il le désire, assure Wim Van Balen Cette approche facilite une démarche BYOD qui permet aux employés d’échanger leur tristounet laptop professionnel contre le modèle dernier cri que, le plus souvent, ils possèdent déjà .»
En matière d’espace de travail, le principal avantage demeure toutefois le ressenti des collaborateurs. Cette manière de procĂ©der leur donne la sensation d’être Ă©paulĂ©s par l’IT au lieu d’en subir les rebuffades. Ce faisant, les collaborateurs sont moins enclins Ă se mettre en quĂŞte d’autres employeurs qui mènent une politique IT plus moderne. «A l’heure actuelle, la politique IT de trop nombreuses entreprises ressemble Ă une camisole de force dans laquelle les individus doivent se mouler, illustre Wim Van Balen. Dans un monde qui connaĂ®t une pĂ©nurie de talents, les employĂ©s se rendent compte, Ă juste titre, qu’ils ne sont en rien obligĂ©s de s’y plier, alors mĂŞme que des entreprises plus en pointe s’intĂ©ressent elles aussi de près Ă leurs compĂ©tences.»
A contrario, le raisonnement suivant s’avère, lui aussi, valable : quiconque se définit une politique IT attrayante et procure à son personnel les outils qu’il demande, selon le schéma qu’il préfère utiliser, a en mains un atout considérable pour attirer et retenir les talents.