AI : pourquoi nos entreprises accusent du retard
Le manque de connaissances quant aux applications professionnelles de l’AI est source d’hésitation. De là, un retard qui ne fait que s’accentuer.
En matière d’AI, les entreprises belges sont à la traîne en termes d’adoption. Bien que les chefs d’entreprise belges soient convaincus de son potentiel, seulement un tiers de nos entreprises ont mis en œuvre l’une ou l’autre forme d’AI, avance Avanade. C’est le manque de clarté quant à l’utilisation spécifique de l’AI qui freinerait nos décideurs. Pour preuve, un sur deux (55 %) admet ne pas comprendre entièrement les technologies et leurs applications spécifiques…
Aujourd’hui, seulement un tiers des entreprises belges ont déjà mis en œuvre l’une ou l’autre forme d’AI. Au niveau mondial, ce sont neuf entreprises sur dix ! «Nous constatons que les chefs d’entreprise belges ont envie d’adopter l’AI, mais qu’ils hésitent clairement, déclare Patrick Tack, Data & Analytics Manager, Avanade Belgium. Alors que la technologie est souvent présentée comme essentielle pour doper l’efficience et l’efficacité opérationnelle, les dirigeants ont du mal à comprendre comment et où elle aura le plus d’impact...»
Expliquer l’AI
Manifestement, observe Avanade, il y a un problème de compréhension. Et ce problème est, avant tout, le fait des directions. Lesquelles sont 43% à reconnaitre ne pas comprendre pleinement l’AI, contre 28 % des cadres supérieurs…
Une clarté et une transparence accrues quant aux avantages et aux cas d’utilisation de l’AI réduiront sans aucun doute cette inquiétude, c’est évident. La grande majorité des chefs d’entreprise belges estiment qu’il leur incombe de veiller à ce que les données et les outils analytiques soient compréhensibles aux yeux des collaborateurs (82 %) et des consommateurs (78 %). Pour ce faire, la majorité d’entre eux cherchent malgré tout une aide extérieure. En effet, presque tous les décideurs d’entreprises belges (81 %) pensent qu’il est nécessaire de faire appel, d’une part, à des analystes et à des stratèges pour clarifier les résultats des algorithmes d’AI ainsi que leur impact commercial et, d’autre part, à des éthiciens pour garantir une utilisation éthique des données et de l’AI.
«Il est bon de voir que les chefs d’entreprise belges reconnaissent la nécessité d’une aide spécialisée, conclut Patrick Tack. Ils auront ainsi plus de temps pour travailler avec l’ensemble de l’organisation afin d’expliquer les avantages qui découleront de la mise en œuvre et d’offrir la formation nécessaire pour lever toute inquiétude.»
Cet article parle de "Artificial Intelligence"
Artificial Intelligence, Deep Learning, Machine Learning