78 % des dirigeants ont éprouvé plus de stress et d’anxiété au travail cette année que toute autre année précédente… C’était avant ce nouveau reconfinement !

Confinement, reconfinement… 2020 restera l’année la plus stressante. En soi, ce n’est pas une surprise. Oracle et Workplace Intelligence ont interrogé les dirigeants de niveau C dans 11 pays pour évaluer l’impact de la pandémie sur notre santé mentale.

78 % des répondants se disent impactés négativement. Avec plus de stress (38 %), un manque d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée (35 %). Il est aussi question d’épuisement professionnel (25 %). Et de dépression due à l’absence de socialisation (25 %). Sans compter, indirectement, un sentiment de solitude (14 %).

Les nouvelles pressions présentées par la pandémie mondiale ont été superposées aux facteurs de stress quotidiens sur le lieu de travail. Notamment la pression pour respecter les normes de performance (42 %), la gestion des tâches routinières et fastidieuses (41 %). Et, enfin, la nécessité de jongler avec des charges de travail ingérables (41 %).

A la maison, aussi

La pandémie mondiale a exacerbé les problèmes de santé mentale au travail. Elle affecte également la vie à la maison. Ici encore, Oracle et Workplace Intelligence avancent des indicateurs inédits. Les répercussions les plus courantes étaient la privation de sommeil (40 %), une mauvaise santé physique (35 %), une diminution du bonheur à la maison (33 %), des relations familiales en souffrance (30 %) et l’isolement des amis (28 %).

Alors que les frontières sont de plus en plus floues entre les mondes personnel et professionnel avec des personnes travaillant à distance, 35 % des personnes travaillent plus de 40 heures de plus chaque mois et 25 % des personnes sont épuisées par le surmenage.

Carence de soutien mental

A travers l’étude, on comprend qu’il ne s’agit pas de remettre en cause le travail à distance. 62 % des personnes interrogées le considèrent plus attrayant aujourd’hui qu’avant la pandémie ! Premier gain : plus de temps à passer en famille (51 %).

Les attentes portent davantage sur du support mental. 76 % des répondants pensent que leur entreprise devrait faire plus pour protéger la santé mentale de leur main-d’œuvre. 51 % ont indiqué que leur entreprise avait ajouté des services ou un soutien en santé mentale à la suite du COVID-19. Ce qui n’est pas suffisant.

Si les outils de collaboration ne sont pas remis en cause, c’est la carence de soutien mental qui est dénoncée. Sans cette aide, indiquent Oracle et Workplace Intelligence à travers l’étude, on peut craindre un impact profond sur la productivité mondiale…

Source : As uncertity remains, anxiety and stress reach a tipping point at Work