La dette technique se situe dans le backend, l’infrastructure, les applications et les sites Web. Et elle coûte cher. 200 ingénieurs et CTO se sont confiés à Stepsize.

La  dette technique est le plus souvent contractée pour accélérer le développement de projets logiciels, la révision stricte de la qualité du code source étant remise à plus tard. Dont coût. Selon le rapport State of Technical Debt 2021 de Stepsize, l’ingénieur moyen passe 6 heures par semaine, soit environ une journée, à traiter cette fameuse dette.

Selon Stepsize, le temps moyen consacré aux travaux de maintenance globaux et aux systèmes existants est de 33 % Et la moitié de ce temps est consacré uniquement à la dette technique. C’est le moment où l’ingénieur ne travaille pas à ses objectifs clés.

Pas de processus

L’impact sur l’expérience client est bien réel. Les développeurs ont souvent l’impression d’être obligés de choisir entre de nouvelles fonctionnalités et des travaux de maintenance vitaux. Dans certains cas, la dette peut rendre plus difficile la mise en œuvre de nouvelles fonctionnalités. On aboutit à des solutions de contournement maladroites ou des fonctionnalités limitées.

La dette technique provoque des bugs et des pannes, et ralentit le rythme de développement, ont déclaré 60 % des ingénieurs consultés.

Une partie du problème est que de nombreuses entreprises n’ont pas de processus en place pour gérer la dette technique. Dans l’enquête, 58 % des ingénieurs ont déclaré que leur entreprise ne disposait pas d’un tel processus.

Le gros de la dette dans le backend

La dette technique provoque des bugs et des pannes. Et elle ralentit le rythme de développement, ont déclaré 60 % des ingénieurs consultés. De là, une perte de productivité rarement chiffrée. De fait, elle pèse aussi sur le moral de l’équipe, assurent 52 % des ingénieurs.

La plupart de l’arriéré se situe dans le backend, en particulier dans les points de terminaison du serveur Web, estiment les ingénieurs. Les applications d’entreprise, les sites Web et l’infrastructure générale sont d’autres parties de la base de code qui accumulent une grande quantité de dette technique.