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Maxan, la plus belle terrasse de Lasne
Cuisine française aux parfums d’ailleurs. C’est Maxan. Itinéraire de trois pros créatifs et souriants. Bonheur simple et léger à Lasne. Enfin !
– Regarde ! Regarde ce coucher de soleil… Tourne-toi, je t’avais proposé de t’asseoir côté au jardin, face à la vallée qu’on devine. La plus balle terrasse de Lasne ! Tiens, t’as vu, là, à ta droite, François Damiens, venu en voisin. Après, j’irai te montrer sa maison, à cent mètres, place d’Ohain -la plus belle des places.
Vingt et une heures trente. Dîner léger : risotto à la truffe, calamars frits au sésame noir, légumes de saison (21,50) et hallumi grillé, huile d’olives au basilic et à l’ail sur lit de salade pea et chips de panais (24,00). Mon amie avait hésité avec le bar en filet à la plancha, pépites de choux fleur, émulsion de yusu, pistaches torréfiées (25,50). Ce sera pour la prochaine fois !
Gabi est surtout un prince des surprises et des contrastes, mélangeant tout et son contraire : le chaud et le froid, le cru et le cuit, la terre et la mer, le doux et l’épicé, mais aussi le tendre et le dense, le fondant et le croquant.
Le sourire, naturellement
C’est qu’on se sent bien, ici. Sur la terrasse ou dans les différentes salles de Maxan. Maxime (Giannini) et Anthony (Béja) aux petits soins. Et toujours souriants. Sensation de dîner chez des amis. On a parlé golf, la nouvelle passion de Maxime, mais pas que. Gabi, le chef (roumain), est venu se joindre à nous. Vingt-cinq ans, plein d’idées, plein d’envies. Et déjà une belle expérience internationale avant de poser ses valises à Bruxelles, où il a travaillé dans les cuisines du Comptoir des Galeries et du Colonel.
Gabi est surtout un prince des surprises et des contrastes, mélangeant tout et son contraire : le chaud et le froid, le cru et le cuit, la terre et la mer, le doux et l’épicé, mais aussi le tendre et le dense, le fondant et le croquant. Mais s’il a un vrai secret, c’est de garder la précision des saveurs et respecter les produits. Il évite non seulement la lourdeur de sauces qui écrasent tout, mais aussi les chichis, les complications artificielles qui deviennent vite grotesques. Sur le fil du rasoir, il laque un thon grillé, marine au thym un carré d’agneau. Parfois, ce peut être très simple, comme sa crème de petits pois qui accompagne une sole. Ou riche, comme le tournedos Rossini, truffe d’été, foie gras de canard, shitake sauté à l’ail et salade de salicornes.
L’eau du Smohain a coulé
Bonheur d’été. Comme par surcroît l’atmosphère en salle est tout sauf guindée, le service d’une grande simplicité, le personnel jeune et curieux, dîner y est un moment rêvé. On en oublierait que cette maison de village a autrefois abrité le Dernier Try, puis le Bliss. Ces trois pros montrent qu’on peut fort bien tourner la page, l’eau du Smohain a coulé.
Et puis, dimanche, Maxan renoue avec la tradition un peu oubliée du brunch, avec une formule quelque peu revisitée, elle aussi, de commandes à la minute (à volonté, entre 11:00 et 14:30; 35 EUR par personne).
Maxan – Rue du Try Bara 33 – 1380 Lasne – 02 850 13 19
