Dans une étude, Poly lève le voile sur six personas distinctes, ainsi que les tendances qui leur sont associées en matière de communication.

° Le collaborateur de bureau – Représentant la plus grande proportion des employés (27 %), ces travailleurs ont un style de travail traditionnel au bureau : très collaboratifs par nature, ils sont ouverts aux nouvelles technologies. Toutefois, leur environnement de travail est constamment parasité par les bruits de fond et les perturbations, alors qu’ils doivent gérer de manière fluide la communication entre leurs différents appareils. Les résultats de l’étude prévoient en outre un déclin marqué de ce type de travailleurs à l’avenir, soutenu par une augmentation de leur volonté de travailler de manière plus flexible.
 

° Le travailleur flexible – Partageant leur temps entre le bureau, leur domicile et les voyages, 20 % de la main-d’œuvre actuelle est composée de travailleurs flexibles qui innovent en permanence et adaptent leurs canaux de communication en raison de leur travail fréquent à distance et en déplacement. Ils risquent d’avoir des difficultés à collaborer avec leurs collègues et de manquer des informations importantes au bureau. Ils doivent donc être ‘toujours prêts’ et communiquer via différents appareils pour minimiser ce risque. Ce groupe de personas va probablement augmenter à mesure que les collaborateurs de bureau auront accès à un mode de travail plus flexible (télétravail, bureau, etc).

Effet post-COVID

° Le collaborateur à distance – Avec la diminution des réunions physiques, les collaborateurs à distance (qui constituent 15 % de la main-d’œuvre actuelle) sont confrontés à de nombreux défis, notamment celui de maintenir une collaboration réussie et productive. Travaillant principalement à distance, ils ont besoin de plusieurs appareils, de communications unifiées et de technologies pour combler le fossé qui les sépare de leurs collègues et clients. Cette catégorie tend à se développer, notamment les collaborateurs de bureau qui choisissent de travailler à distance après les confinements engendrés par la récente phase d’expérimentation du travail à distance dans le monde entier, principalement en raison de la pandémie de COVID-19. 

° Le communicant au bureau – Les communicants sont plus à l’aise avec les systèmes et appareils familiers comme le téléphone de bureau. Ils représentent 13 % de la main-d’œuvre. Et leurs difficultés sont nombreuses : être constamment interrompus, gênés par des bruits parasites, sans compter le manque de confidentialité lors des appels (notamment en open-space). Les styles de travail plus traditionnels ont connu des bouleversements pendant la pandémie et ce groupe de personas sera finalement stable à court terme car il est impatient de retourner au bureau.

Collaborateur connecté et nomade

° Le manager connecté – Ces leaders férus de technologie représentent 12 % de la main-d’œuvre actuelle. Ils se déplacent partout où cela est nécessaire pour prendre des décisions et résoudre des problèmes. Polyvalents, ils utilisent plus d’outils de communication que tout autre persona. Leurs bêtes noires sont les diversions, interruptions et autres bruits de fond intempestifs, car ils doivent rester connectés en permanence sur l’ensemble de leurs appareils. Ce besoin de rester connecté de ces cadres persistera, ce qui n’aura que peu d’impact sur ce type de personne à l’avenir. 

° Le nomade – Représentant 5 % de la main-d’œuvre, les nomades sont toujours en mouvement et travaillent en dehors du bureau plus de la moitié du temps. Ce collaborateur a besoin de solutions mobiles, facilement transportables et simples à utiliser, qui éliminent les bruits de fond et limitent les connexions non fiables. Certaines personnes devront encore se déplacer de temps en temps pour accomplir quelques tâches professionnelles qui nécessitent une présence physique. La taille de ce groupe restera stable à l’avenir au fur et à mesure que ceux qui n’ont pas pu voyager pendant le COVID-19 retourneront voir leurs clients et collègues. Les 8% d’employés restants, qui ne sont pas couverts par les six personas, relèvent du type ‘bureau indépendant’.