Artificial Intelligence
Artificial Intelligence, Deep Learning, Machine Learning
Emissions de carbone, en attendant l’IA…
Malgré les préoccupations climatiques, seulement 14 % des entreprises ont réduit leurs émissions de carbone conformément à leurs ambitions au cours des cinq dernières années.
Seulement 10 % des entreprises déclarent désormais mesurer de manière exhaustive toutes leurs émissions, ne révélant aucune amélioration par rapport à l’enquête de 2022. Plus inquiétant encore, seules 14 % des entreprises déclarent avoir réduit leurs émissions conformément à leurs ambitions au cours des cinq dernières années, soit une baisse de 3 points par rapport à 2022.
« C’est une des grandes surprises de cette édition », commente Charlotte Degot, CEO & co-founder, CO2 AI, ex-MD & Partner BCG. Qu’importe l’urgence de la situation climatique mondiale, la mesure des émissions de de carbone n’arrive pas en tête des préoccupations stratégiques des entreprises. Telle est la principale conclusion de la 3e édition du rapport annuel Why Some Companies Are Ahead in the Race to Net Zero.
L’analyse a été réalisée auprès de 1.850 responsables de la transition écologique dans leur entreprise (majoritairement des très grands groupes), répartis dans 18 secteurs et 23 pays. Plus préoccupant encore : les résultats n’ont pas évolué par rapport à l’an dernier. « C’est une des grandes surprises de cette édition », commente Charlotte Degot, fondatrice et dirigeante de CO2 AI et membre du BCG.
Emissions de carbone, des mesures, mais pas précision
Plus une entreprise mesure avec précision ses émissions, plus elle peut les réduire efficacement, rappelle le BCG. Pourtant, seules 10% des entreprises sont aujourd’hui capables de connaître de façon exhaustive leurs émissions (directes et indirectes). L’explication ? La maturité des indicateurs de mesure au niveau des entreprises est encore très limitée, avance le BCG. La plupart des entreprises utilisent des bases de données qui peuvent être élaborées par des universités, des cabinets privés, parfois des Etats directement. La granularité des indicateurs est très variable d’une base à l’autre.
Dans le même temps, seules 14% des entreprises déclarent avoir réduit leurs émissions conformément à leurs ambitions sur les cinq dernières années (- 3 points de pourcentage par rapport à 2022). « Le contexte macroéconomique et les contraintes budgétaires arrivent en tête des obstacles rencontrés par les dirigeants interrogés lorsqu’il s’agit de réduire les émissions de leur entreprise », observe Charlotte Degot.
Les entreprises interrogées reconnaissent toutefois l’opportunité économique que représente une réduction de leurs émissions de carbone. Plus de la moitié, aussi, espèrent également une amélioration de leur image…
Scope 3, des avancées significatives
Tout espoir n’est pas perdu. L’étude pointe des progrès significatifs sur la prise en compte des émissions du scope 3 (émissions fournisseurs), qui représentent la majorité des émissions des entreprises. En effet, 53 % des entreprises déclarent mesurer partiellement ces émissions, contre 34 % lors de la première édition de l’étude en 2021. De plus, 35 % des entreprises déclarent avoir fixé des objectifs de réduction des émissions du scope 3, un résultat en hausse de 12 points par rapport à 2021.
La collaboration entre clients et fournisseurs apparait comme un facteur de réussite dans la prise en compte des émissions indirectes : 75 % des entreprises qui déclarent mesurer leurs émissions du scope 3 ont mis en place des initiatives partagées avec la majorité de leurs fournisseurs pour réduire ensemble leurs émissions (contre 44 % des autres entreprises) et 54% ont fait de même avec la majorité de leurs clients.
« Les émissions du scope 3 sont nettement plus difficiles à mesurer dans la mesure où il s’agit de données externes à l’entreprise, explique Sylvain Duranton, Global Leader, BCG. Si la collaboration avec les parties prenantes est un prérequis, les nouvelles technologies, et notamment l’intelligence artificielle, permettent aux entreprises d’obtenir des données beaucoup plus complètes de leurs émissions. »
L’IA, un levier dans le passage à l’action
L’étude pointe ainsi l’utilisation des nouvelles technologies comme l’IA parmi les facteurs de réussite de la mesure des émissions de carbone du scope 3. Les entreprises qui ont mis en place des solutions numériques automatisées pour mesurer leurs émissions sont 2,5 fois plus susceptibles de le faire de manière exhaustive.
30 % des entreprises interrogées prévoient d’étendre le déploiement d’outils alimentés par l’IA au cours des trois prochaines années pour améliorer la précision, l’efficacité et la prise de décision dans la gestion des émissions.
« Les entreprises reconnaissent de plus en plus la capacité des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle pour combler le fossé entre leurs ambitions de réduction et la réalité. Elles n’ont tout simplement plus de temps à perdre pour mettre en place des actions de réduction des émissions à grande échelle », conclut Charlotte Degot.
Malgré les préoccupations climatiques, seulement 14 % des entreprises ont réduit leurs émissions de carbone conformément à leurs ambitions au cours des cinq dernières années.
Seulement 10 % des entreprises déclarent désormais mesurer de manière exhaustive toutes leurs émissions, ne révélant aucune amélioration par rapport à l’enquête de 2022. Plus inquiétant encore, seules 14 % des entreprises déclarent avoir réduit leurs émissions conformément à leurs ambitions au cours des cinq dernières années, soit une baisse de 3 points par rapport à 2022.
« C’est une des grandes surprises de cette édition », commente Charlotte Degot, CEO & co-founder, CO2 AI, ex-MD & Partner BCG. Qu’importe l’urgence de la situation climatique mondiale, la mesure des émissions de de carbone n’arrive pas en tête des préoccupations stratégiques des entreprises. Telle est la principale conclusion de la 3e édition du rapport annuel Why Some Companies Are Ahead in the Race to Net Zero.
L’analyse a été réalisée auprès de 1.850 responsables de la transition écologique dans leur entreprise (majoritairement des très grands groupes), répartis dans 18 secteurs et 23 pays. Plus préoccupant encore : les résultats n’ont pas évolué par rapport à l’an dernier. « C’est une des grandes surprises de cette édition », commente Charlotte Degot, fondatrice et dirigeante de CO2 AI et membre du BCG.
Des mesures, mais pas précision
Plus une entreprise mesure avec précision ses émissions, plus elle peut les réduire efficacement, rappelle le BCG. Pourtant, seules 10% des entreprises sont aujourd’hui capables de connaître de façon exhaustive leurs émissions (directes et indirectes). L’explication ? La maturité des indicateurs de mesure au niveau des entreprises est encore très limitée, avance le BCG. La plupart des entreprises utilisent des bases de données qui peuvent être élaborées par des universités, des cabinets privés, parfois des Etats directement. La granularité des indicateurs est très variable d’une base à l’autre.
Dans le même temps, seules 14% des entreprises déclarent avoir réduit leurs émissions conformément à leurs ambitions sur les cinq dernières années (- 3 points de pourcentage par rapport à 2022). « Le contexte macroéconomique et les contraintes budgétaires arrivent en tête des obstacles rencontrés par les dirigeants interrogés lorsqu’il s’agit de réduire les émissions de leur entreprise », observe Charlotte Degot.
Les entreprises interrogées reconnaissent toutefois l’opportunité économique que représente une réduction de leurs émissions de carbone. Plus de la moitié, aussi, espèrent également une amélioration de leur image…
Scope 3, des avancées significatives
Tout espoir n’est pas perdu. L’étude pointe des progrès significatifs sur la prise en compte des émissions du scope 3 (émissions fournisseurs), qui représentent la majorité des émissions des entreprises. En effet, 53 % des entreprises déclarent mesurer partiellement ces émissions, contre 34 % lors de la première édition de l’étude en 2021. De plus, 35 % des entreprises déclarent avoir fixé des objectifs de réduction des émissions du scope 3, un résultat en hausse de 12 points par rapport à 2021.
La collaboration entre clients et fournisseurs apparait comme un facteur de réussite dans la prise en compte des émissions indirectes : 75 % des entreprises qui déclarent mesurer leurs émissions du scope 3 ont mis en place des initiatives partagées avec la majorité de leurs fournisseurs pour réduire ensemble leurs émissions (contre 44 % des autres entreprises) et 54% ont fait de même avec la majorité de leurs clients.
« Les émissions du scope 3 sont nettement plus difficiles à mesurer dans la mesure où il s’agit de données externes à l’entreprise, explique Sylvain Duranton, Global Leader, BCG. Si la collaboration avec les parties prenantes est un prérequis, les nouvelles technologies, et notamment l’intelligence artificielle, permettent aux entreprises d’obtenir des données beaucoup plus complètes de leurs émissions. »
L’IA, un levier dans le passage à l’action
L’étude pointe ainsi l’utilisation des nouvelles technologies comme l’IA parmi les facteurs de réussite de la mesure des émissions de carbone du scope 3. Les entreprises qui ont mis en place des solutions numériques automatisées pour mesurer leurs émissions sont 2,5 fois plus susceptibles de le faire de manière exhaustive.
30 % des entreprises interrogées prévoient d’étendre le déploiement d’outils alimentés par l’IA au cours des trois prochaines années pour améliorer la précision, l’efficacité et la prise de décision dans la gestion des émissions.
« Les entreprises reconnaissent de plus en plus la capacité des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle pour combler le fossé entre leurs ambitions de réduction et la réalité. Elles n’ont tout simplement plus de temps à perdre pour mettre en place des actions de réduction des émissions à grande échelle », conclut Charlotte Degot.
Malgré les préoccupations climatiques, seulement 14 % des entreprises ont réduit leurs émissions de carbone conformément à leurs ambitions au cours des cinq dernières années.
Seulement 10 % des entreprises déclarent désormais mesurer de manière exhaustive toutes leurs émissions, ne révélant aucune amélioration par rapport à l’enquête de 2022. Plus inquiétant encore, seules 14 % des entreprises déclarent avoir réduit leurs émissions conformément à leurs ambitions au cours des cinq dernières années, soit une baisse de 3 points par rapport à 2022.
« C’est une des grandes surprises de cette édition », commente Charlotte Degot, CEO & co-founder, CO2 AI, ex-MD & Partner BCG. Qu’importe l’urgence de la situation climatique mondiale, la mesure des émissions de de carbone n’arrive pas en tête des préoccupations stratégiques des entreprises. Telle est la principale conclusion de la 3e édition du rapport annuel Why Some Companies Are Ahead in the Race to Net Zero.
L’analyse a été réalisée auprès de 1.850 responsables de la transition écologique dans leur entreprise (majoritairement des très grands groupes), répartis dans 18 secteurs et 23 pays. Plus préoccupant encore : les résultats n’ont pas évolué par rapport à l’an dernier. « C’est une des grandes surprises de cette édition », commente Charlotte Degot, fondatrice et dirigeante de CO2 AI et membre du BCG.
Des mesures, mais pas précision
Plus une entreprise mesure avec précision ses émissions, plus elle peut les réduire efficacement, rappelle le BCG. Pourtant, seules 10% des entreprises sont aujourd’hui capables de connaître de façon exhaustive leurs émissions (directes et indirectes). L’explication ? La maturité des indicateurs de mesure au niveau des entreprises est encore très limitée, avance le BCG. La plupart des entreprises utilisent des bases de données qui peuvent être élaborées par des universités, des cabinets privés, parfois des Etats directement. La granularité des indicateurs est très variable d’une base à l’autre.
Dans le même temps, seules 14% des entreprises déclarent avoir réduit leurs émissions conformément à leurs ambitions sur les cinq dernières années (- 3 points de pourcentage par rapport à 2022). « Le contexte macroéconomique et les contraintes budgétaires arrivent en tête des obstacles rencontrés par les dirigeants interrogés lorsqu’il s’agit de réduire les émissions de leur entreprise », observe Charlotte Degot.
Les entreprises interrogées reconnaissent toutefois l’opportunité économique que représente une réduction de leurs émissions de carbone. Plus de la moitié, aussi, espèrent également une amélioration de leur image…
Scope 3, des avancées significatives
Tout espoir n’est pas perdu. L’étude pointe des progrès significatifs sur la prise en compte des émissions du scope 3 (émissions fournisseurs), qui représentent la majorité des émissions des entreprises. En effet, 53 % des entreprises déclarent mesurer partiellement ces émissions, contre 34 % lors de la première édition de l’étude en 2021. De plus, 35 % des entreprises déclarent avoir fixé des objectifs de réduction des émissions du scope 3, un résultat en hausse de 12 points par rapport à 2021.
La collaboration entre clients et fournisseurs apparait comme un facteur de réussite dans la prise en compte des émissions indirectes : 75 % des entreprises qui déclarent mesurer leurs émissions du scope 3 ont mis en place des initiatives partagées avec la majorité de leurs fournisseurs pour réduire ensemble leurs émissions (contre 44 % des autres entreprises) et 54% ont fait de même avec la majorité de leurs clients.
« Les émissions du scope 3 sont nettement plus difficiles à mesurer dans la mesure où il s’agit de données externes à l’entreprise, explique Sylvain Duranton, Global Leader, BCG. Si la collaboration avec les parties prenantes est un prérequis, les nouvelles technologies, et notamment l’intelligence artificielle, permettent aux entreprises d’obtenir des données beaucoup plus complètes de leurs émissions. »
L’IA, un levier dans le passage à l’action
L’étude pointe ainsi l’utilisation des nouvelles technologies comme l’IA parmi les facteurs de réussite de la mesure des émissions de carbone du scope 3. Les entreprises qui ont mis en place des solutions numériques automatisées pour mesurer leurs émissions sont 2,5 fois plus susceptibles de le faire de manière exhaustive.
30 % des entreprises interrogées prévoient d’étendre le déploiement d’outils alimentés par l’IA au cours des trois prochaines années pour améliorer la précision, l’efficacité et la prise de décision dans la gestion des émissions.
« Les entreprises reconnaissent de plus en plus la capacité des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle pour combler le fossé entre leurs ambitions de réduction et la réalité. Elles n’ont tout simplement plus de temps à perdre pour mettre en place des actions de réduction des émissions à grande échelle », conclut Charlotte Degot.