Dans un environnement hautement concurrentiel, le WDC tire pleinement parti de ses atouts : territorialité, résilience et compétitivité. Explications de Gaetan Defourny, Head of Data Center.
Territorialité, souveraineté numérique… le WDC (Wallonia Data Center) a souvent mis en avant ce différenciateur. A raison. Ce double argument a fait la différence auprès de clients actifs dans des domaines sensibles. Avec le Cloud Act et le Patriot Act, avoir le contrôle sur ses données et les infrastructures numériques de son pays ou de son organisation est devenu crucial.
L’enjeu est stratégique pour toute organisation qui traite de données par nature confidentielles. Avec l’idée que le cloud – le plus souvent américain ou chinois – ferait échapper ces précieuses données à la législation nationale ou européenne pour les soumettre à une législation moins protectrice et plus intrusive, le choix est vite fait pour nombre de clients. Le sujet n’est plus politique, l’hébergement dans le pays devient un réflexe de protection.
Territorialité : créer de la richesse… ici
« En dix ans, le contexte a bien changé, observe Gaetan Defourny, Head of Data Center, WDC. Plus possible d’ignorer les ravages de l’extraterritorialité du droit américain qui couvre aujourd’hui tous les domaines. Plus possible, non plus, de s’abriter derrière le principe de réalité en disant qu’il n’existe pas d’alternatives. Les offres européennes en matière de numérique de confiance se développent à grande vitesse. Et, sur ce plan, nous avons été un précurseur ! »
Bien sûr, la dynamique est encore trop lente, notamment du fait de capacités d’investissement limitées. Bien sûr, le marché européen est encore beaucoup trop fractionné. Bien sûr, on ne rattrapera pas de sitôt certains géants qui bénéficient à plein de l’effet réseau liée à leur taille et jouent à fond la carte du « winner takes all ». « N’empêche : nos données doivent d’abord créer de la richesse ici ! »
Dans un monde incertain
Ce principe est aujourd’hui renforcé du fait du rapprochement entre Win et NRB. Qui plus est, physiquement, le WDC et le Belgian DC – tous deux voisins à Villers-Le-Bouillet, ne sont éloignés que d’une centaine de mètres ! La résilience, autrement dit la capacité à assurer la continuité des activités, n’en sera que plus grande. « Notre résilience – qui repose notamment sur une infrastructure totalement redondante – est un solide argument », constate Gaetan Defourny.
Outre une gamme de solutions et services professionnelle et complète, l’équipe du WDC est de plus en plus sollicitée pour avancer des stratégies tactiques et de nouvelles technologies pour sécuriser l’approvisionnement en énergie, intégrer une énergie plus verte, optimiser l’efficacité énergétique, limiter les retards et lutter contre les conditions météorologiques. « Souvent, la discussion peut démarrer autour d’une simple proposition en housing pour, finalement, évoluer vers des questions plus fondamentales sur les garanties de disponibilité », constate Gaetan Defourny.
Indice de satisfaction : 93 %
Une visite permet de prendre en considération les ressources mises en place. Ainsi, le bâtiment de 3.500 m², avec 1.250 m² de salles IT dédiées à l’hébergement de serveurs dispose d’une double introduction haute tension. L’ensemble des racks est équipé d’une double alimentation électrique sécurisée par des UPS modulaires garantissant une alimentation stable et ininterrompue, plus des générateurs de secours redondants. Depuis 2013, année de l’acquisition du centre par Win, pas la moindre panne sévère n’a été enregistrée !
Dernier argument, le pricing. Bien géré, le WDC s’estime parfaitement compétitif dans les appels d’offres. « Nos choix d’infrastructures s’avèrent bons, avec notamment un PUE de 1,3, voire excellents par la qualité des équipements sélectionnés, générateurs d’économies substantielles, estime Gaetan Defourny. Quant à la qualité du service fourni, il se traduit par un indice de satisfaction de 93 %. Les certifications ISO 9001 et 27001 renforcent plus encore la confiance. »