La moitié des entrepreneurs belges ne connaissent pas la législation sur la facturation électronique

De nombreuses entreprises belges ne sont pas prêtes pour l’e-facturation. Or, elles ont moins d’un an pour s’y préparer… Une étude menée par Lucy -une plateforme intelligente d’e-facturation- montre que trop de PME accusent un retard inquiétant.

Le constat est sans appel : avec seulement 42 % des sondés utilisant un logiciel de facturation, la transformation est loin d’être achevée. En parallèle, 27 % des sondés restent dépendants d’Excel et 25 % de Word, constate Lucy, une filiale de Yuki et du groupe Visma qui a développé une plateforme intelligente d’e-facturation, qui a sondé 300 PME belges (comptant de 1 à 150 employés) pour connaître leurs progrès en la matière. Or, dès le 1er janvier 2026, toutes les entreprises B2B de notre pays devront passer à l’e-facturation.

« Qui plus est, la nouvelle législation n’est pas encore bien intégrée dans de nombreuses organisations, souligne Philippe Kimpe, Founder, Lucy. L’étude révèle d’ailleurs que 46 % des entrepreneurs ne sont même pas au courant de ce changement ! »

Peppol, le pilier de la stratégie budgétaire

Il ne faut pas compter sur un report de l’échéance du 1er janvier 2026 car le gouvernement belge voit l’e-facturation comme un pilier de son budget. Il espère ainsi réduire de 3,5 milliards d’euros l’énorme manque à gagner pour la TVA. En outre, cette loi s’inscrit dans un projet global de la Commission européenne, qui vise à faire de l’e-facturation la norme dans l’ensemble de l’UE à partir de 2030.

Il est important d’utiliser le bon logiciel, car l’e-facturation doit se faire via un réseau ouvert et standardisé. La Belgique a opté pour Peppol (Pan-European Public Procurement Online). « À ce sujet aussi, les connaissances des entrepreneurs belges sont limitées, constate Philippe Kimpe. Ainsi, 51 % d’entre eux n’ont jamais entendu parler de Peppol. Et si 20 % connaissent le terme, ils ne savent pas ce que fait Peppol. Plus de sept PME sur dix n’ont toujours pas prévu d’acheter un logiciel compatible avec Peppol. »

Les entrepreneurs ne voient pas l’urgence

Le fait que seules 185.000 des 1,2 million d’entreprises belges utilisent actuellement Peppol montre qu’il y a encore du pain sur la planche. « Pourtant, 47 % des PME ne sont pas pressées de se préparer à la nouvelle législation, constate Philippe Kimpe. Les entrepreneurs invoquent plusieurs raisons pour expliquer leur réticence actuelle. Par exemple, 32 % craignent d’être complètement dépendants d’un système, et 40 % disent ne pas savoir comment mettre en œuvre Peppol. Enfin, 38 % pensent que le passage à l’e-facturation va se révéler très coûteux. »

Lucy, indépendamment du logiciel comptable adopté par l’entreprise

C’est le bon logiciel qui fera la différence, défend Philippe Kimpe. Grâce à Lucy, les entreprises disposent d’une solution d’e-facturation pratique, performante et conviviale, destinée aussi bien aux entrepreneurs qu’aux comptables, qui leur permet d’accéder facilement à Peppol.

« Lucy offre aux clients tout ce dont ils ont besoin pour envoyer et recevoir aisément des factures via Peppol. Lucy établit un processus standardisé et fiable pour activer et gérer le flux Peppol entrant, indépendamment du logiciel comptable adopté par l’entreprise. » Depuis l’été 2024, Lucy fait partie de Yuki, le fournisseur de logiciels de comptabilité innovants pour les cabinets comptables et les PME en Belgique et aux Pays-Bas, qui fait lui-même partie du groupe Visma.

« L’e-facturation va bientôt être aussi naturelle que l’envoi d’un e-mail, rassure Philippe Kimpe. Il est inutile de redouter ce changement ou de rester dans l’expectative. Lucy fonctionne sans problème avec les systèmes comptables déjà en place, rendant la transition vers la facturation électronique simple et abordable. »