Une Chaire Proximus en sciences et technologies quantiques inaugurée à la KU Leuven

Proximus entend jouer un rôle de premier plan dans le développement des technologies quantiques en Belgique et de soutenir la recherche de pointe dans ce domaine.

Cette nouvelle chaire universitaire mettra l’accent sur la recherche expérimentale et le développement de répéteurs quantiques comme dispositifs essentiels aux mémoires quantiques et nœuds de communication quantique.

Le professeur Kristiaan De Greve (KU Leuven, département d’ingénierie électrique) a été nommé titulaire de la Chaire. Les professeurs Kristiaan Temst (KU Leuven, département de physique et d’astronomie) et Filip Tavernier (KU Leuven, département d’ingénierie électrique) en sont les co-titulaires.

Proximus, moteur de l’innovation quantique en Belgique

La création de cette Chaire s’inscrit dans le cadre de la célébration du 600e anniversaire de la KU Leuven en 2025, une occasion marquée par une inauguration festive en présence de Matthias Diependaele, ministre-président flamand, et de Luc Sels, recteur de l’université. L’accord de collaboration, d’une durée de quatre ans, a été signé par Stefaan De Clerck, Président du Conseil d’Administration de Proximus, et le professeur De Greve, titulaire de la Chaire.

Proximus joue un rôle de pionnier dans le développement des technologies quantiques en Belgique. En 2023, l’opérateur a réalisé la première connexion quantique hybride du pays, grâce à la technologie QKD (Quantum Key Distribution), une étape majeure vers des communications digitales sécurisées.

Proximus est aussi l’un des acteurs clés de l’initiative Quantum Circle, qui favorise la collaboration entre les principaux acteurs de l’informatique, la communication et la détection quantiques. Cette initiative accélère l’adoption des technologies quantiques par le marché et positionne la Belgique parmi les pionniers de cette révolution technologique.

Rôle de pionnier pour la Flandre

« Lorsque j’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur à la KU Leuven il y a 20 ans, seul un nombre très restreint d’universités américaines permettaient de se spécialiser dans ce type de recherche, commente Kristiaan De Greve. Même à Stanford, ce domaine en était encore à ses balbutiements. Depuis, les technologies quantiques n’ont cessé de gagner du terrain. Je suis donc ravi qu’en Flandre, nous soyons aujourd’hui pleinement engagés dans cette dynamique. »

Cette chaire, estime Matthias Diependaele, illustre comment la collaboration entre les entreprises et les universités peut ouvrir de nouvelles portes. « La communication quantique est un domaine complexe mais prometteur, et c’est précisément grâce à ces initiatives que la Flandre peut continuer à jouer un rôle de pionnier en matière de technologie et de digitalisation. »