Le néolouvaniste ACTITO au Nouveau Monde… et aux Pays-Bas !
Québec devient la tête de pont américaine d’ACTITO, leader belge en Marketing Automation. Ouverture, en même temps, d’un bureau, aux Pays-Bas. Ca va vite !
Dix-huit ans après le lancement d’une offre inédite et riche d’une équipe de plus de 80 collaborateurs, ACTITO ouvre un bureau au Canada qui servira d’assise à son développement Outre-Atlantique. L’éditeur néolouvaniste spécialisé dans le marketing relationnel a profité d’une mission économique belge au Canada à la mi-mars pour annoncer l’ouverture de sa filiale après plusieurs mois de partenariats fructueux avec des agences locales.
«Les points communs entre la Belgique et le Québec nous ont encouragé à franchir le pas, explique Benoît De Nayer, co-founder, Managing Director, ACTITO. Qui plus, cette région fait preuve d’un réel dynamisme dans le développement des technologies de l’information; on y est également fort sensibles au principe de protection des données…»
Après avoir lancé leur start-up en 2000, être sortis plus fort que jamais de l’explosion de la bulle Internet, avoir survécu à deux crises économiques et percé comme Belges à Paris, il est clair que les membres de l’équipe fondatrice d’ACTITO sont faits du même bois que les pionniers du Grand Nord canadien ! Outre ce développement géographique ambitieux, c’est désormais le GDPR -le règlement européen sur la protection des données- qui constitue le nouveau ‘filon’ de l’expert en gestion des relations clients, ce qui sous-tend la captation, le stockage, la sécurisation, le traitement, l’enrichissement et la transformation de données aussi sensibles que hautement stratégiques.
Juriste de formation, Benoît De Nayer insiste : «Les entreprises canadiennes -surtout celles qui exportent vers l’Europe- sont particulièrement attentives à la protection des données et préfèrent les confier à des acteurs européens qu’à leurs voisins américains en raison du fait que le niveau de protection offert en Europe équivaut ou dépasse celui qui est exigé par la réglementation canadienne...»
ACTITO, qui héberge ses serveurs en Belgique, est donc bien placée pour tirer parti de la ‘privacy economy’. Dans le contexte de doute face au GDPR, les entreprises optent -naturellement- pour la sécurité. «Jamais, poursuit Benoit de Nayer, la question de la localisation des données n’a été aussi critique. Dans ce contexte, les acteurs nord- américains sont mal à l’aise, les prestataires du cloud public en premier…»
En Europe, ACTITO -qui travaille pour des marques telles que ABB, Deutsche Bank, Etam, Generali, Kia, Mercedes, RTBF ou Truffaut- va par ailleurs profiter du repositionnement du marché, maintenant que les autres acteurs du marketing automation, comme le belge Selligent ou le français Neolan, battent pavillon américain. «Nos vrais concurrents ont disparu», ne craint pas d’affimer Benoit De Nayer. De là, aussi, l’importance de renforcer sa présence dans dans les pays limitrophes. Après la France, ACTITO vient d’ouvrir un bureau aux Pays-Bas, à quelques jours près de l’inauguration du bureau canadien.