Quelle place pour l’AI dans les services financiers ? 90 minutes, mardi 30 mars, pour répondre à cette question au cours du Free Live-Webcast «FinTech AI Adoption & Benefits».

AI… Capitaliser efficacement sur ses avantages oblige le secteur financier à reconsidérer l’interaction entre les humains et les machines. Cela signifie comprendre les interactions internes et externes avec, par exemple, les partenaires commerciaux et les clients.

Aussi bien sur les marchés boursiers que dans le domaine du conseil patrimonial, l’AI séduit. Les premiers vont l’utiliser pour remplacer, en partie, les décisions d’investissement. Les seconds s’en servent d’outils d’aide à la décision.

Seule la confiance permet d’avancer

Si l’on élargit le spectre de l’analyse, l’AI va au fur et à mesure enrichir le rôle du conseiller sans le dénaturer. D’un côté, l’AI va traiter les données, enrichir les connaissances et donner des pistes de décision. D’un autre, le conseiller cultivera le lien humain entre lui et son client, ainsi que son expérience pour prendre la décision finale.

Pourquoi parler d’humain lorsque l’on parle de technologie ? Pour ne pas oublier que, dans la finance particulièrement, la confiance est maîtresse. Que ce soit pour placer son argent, financer une entreprise, aider un projet… Le lien qui se construit doit être le plus honnête possible. Dans un univers financier teinté d’incertitudes, seule la confiance permet d’avancer.

Il n’est donc dans l’intérêt de personne que l’AI supprime cette connexion. Elle viendra en support pour fiabiliser les choix et rationaliser les décisions en s’appuyant sur un grand nombre d’informations.

L’Arlésienne…

L’idéal serait que, à terme, l’AI soit suffisamment entraînée et nourrie pour anticiper tous les événements et solutions de financement. Elle, ainsi, fiabiliser les choix du financement ou du dirigeant. Bien qu’elle fasse figure d’innovation, l’AI que nous sommes capables de construire aujourd’hui n’est que la première pierre d’un ensemble bien plus vaste. L’informatique quantique n’est pas loin, soulignent les spécialistes. Grâce à une nouvelle combinaison bien supérieure aux chiffres binaires, le calcul quantique sera capable de réaliser des combinaisons à peine imaginées. De là, une multiplication des combinaisons pour répondre à une multiplicité des offres…

Nous n’en sommes pas encore là, évidemment. Aujourd’hui, force est de le reconnaitre, le champs d’action de l’AI est encore limité. L’AI dans les services financiers tient de l’Arlésienne : on en parle beaucoup, on n’en voit guère… Cela est vrai aussi bien dans la finance dite traditionnelle que dans les start-up.

Selon les cas, on l’évoque généreusement pour donner une image avant-gardiste à son modèle d’affaires ou, au contraire, on la tait pour masquer le remplacement des conseillers par des modules technologiques pour certaines opérations.

AI, nous n’en sommes qu’aux débuts

Si l’on en décèle peu ou pas la trace, c’est pour deux raisons distinctes. La première c’est que cela ne se voit généralement pas. L’AI est le plus souvent intégrée au traitement, améliorant fortement son efficacité ou prenant en charge certaines briques techniques. La seconde raison est que l’intégration de l’AI au cœur des modèles financiers n’en est qu’à ses débuts.

De fait, on assiste à certains abus de langage en la matière. Sont un peu hâtivement assimilées à de l’intelligence artificielle différentes technologies qui, pour être authentiquement innovantes, ne relèvent pas proprement de l’AI. Il en est ainsi des chantiers de robotisation qui fleurissent au sein de la banque et de l’assurance. Si ceux-ci mobilisent généralement bien les technologies de la donnée et des algorithmes complexes, on ne peut pour autant parler d’AI…

L’événement «FinTech AI Adoption & Benefits» permettra de faire la part des choses. Parmi les orateurs, relevons la participation de Niels Van Weereld, Chief Commercial Officer, Metamaze, qui s’intéressera au traitement intelligent des documents à travers l’AI. Et Jean-Luc Verhelst, auteur Bitcoin & Blockchain, formateur de conférenciers et conseiller, sur le thème des jetons basés sur la blockchain, à considérer ou non comme une nouvelle classe d’actifs… Toon Vanagt, Entrepreneur Tech et Coach Lean Startup, sera le modérateur.

Cliquez ici et économisez votre siège gratuit maintenant!