Microsoft veut former 600 000 personnes en Belgique possédant les compétences essentielles en IA d’ici 2028
Avec BeCode, Howest, MIC et des institutions publiques, Microsoft Belux lance l’AINSI (AI National Skilling Initiative). Objectif : réduire le déficit de compétences numériques et aider les particuliers, les entreprises et les administrations publiques à adopter une approche responsable et efficace.
« L’IA est l’une des technologies les plus transformatrices de notre époque, et la Belgique a le talent et le potentiel pour jouer un rôle de moteur. A condition d’en avoir les compétences, explique Marijke Schroos, Managing Director, Microsoft Belux. Notre mission est d’aider chaque individu et chaque organisation à obtenir un avantage. Nous sommes convaincus qu’il existe aujourd’hui en Belgique de nombreuses opportunités pour combler ce déficit de compétences numériques. »
Les compétences en IA : un défi critique pour la Belgique
La Belgique est classée 13ème sur 27 dans l’Union européenne en matière de compétences numériques de base et risque de ne pas atteindre l’objectif de 80 % de la population compétente numériquement d’ici 2030. Une enquête menée par Microsoft révèle que 83 % des Belges estiment que leur niveau en IA est moyen ou faible, et seulement 2 % sont considérés comme très compétents.
Dans un monde où des secteurs comme la santé, l’éducation et l’économie sont déjà en pleine transformation, Microsoft veut garantir que suffisamment de puissance permettra d’acquérir les connaissances et les outils nécessaires pour lutter pour l’avenir. « Je ne veux pas être un privilège, mais une opportunité pour tout le monde, déclare Marijke Schroos, pleine d’émotion. Notre objectif est clair : donner aux individus et aux organisations les compétences et la confiance nécessaires pour évoluer dans ce nouveau paysage numérique. »
AINSI pour faire la différence
Microsoft ne prend pas cette initiative seul. En tant que facilitateur et partenaire technologique, l’entreprise construit un vaste réseau d’établissements d’enseignement, d’organismes publics et d’entreprises pour maximiser son impact. L’initiative se concentre sur quatre axes majeurs. Un : renforcer la culture de l’IA sur la scène nationale pour stimuler l’innovation et préparer les entreprises à leur intégration. Deux : soutenir les établissements scolaires et académiques pour intégrer l’IA dans leurs cursus. Trois : permettre aux agents du secteur public de moderniser leurs services aux citoyens. Quatre : rendre la formation accessible au plus grand nombre, notamment aux demandeurs d’emploi.
Un effort collectif avec un impact concret
Dans AINSI, Microsoft assume le rôle de facilitateur, ses partenaires sont au cœur de l’initiative. Dont BeCode. « La mission de BeCode est de favoriser l’employabilité. Le développement des compétences et l’IA est un accélérateur vérifiable, non seulement pour trouver un emploi, mais aussi pour le préserver dans un monde en constante évolution. C’est pourquoi nous intégrons une approche transversale des outils Microsoft dans nos bootcamps et nos programmes de formation et de requalification », explique Béatrice de Mahieu, CEO, BeCode.
Howest lance un programme structuré de formation à l’IA pour les étudiants et les enseignants, tout en étendant ses activités aux professionnels et aux PME. « Chez Howest, nous développons des formations spécifiques pour les secteurs HR et administratifs, ainsi que des projets de recherche concrets avec des PME. Grâce à notre partenariat avec Microsoft, nous pouvons proposer un curriculum structuré, des masterclasses et des parcours d’apprentissage adaptés aux besoins du marché », commente William Schokkelé, responsable formation, Cluster Informatique & Technologie, Howest.
Le MIC, facilitateur de l’adoption technologique, aide les particuliers et les PME en Wallonie à adopter l’IA. « Notre objectif est de rendre 300 000 Wallons ‘bilingues en IA’ d’ici fin 2027, en mettant à leur disposition des formations en ligne gratuites via iattitude.be, afin de renforcer leur compétitivité et leur employabilité », précise Aurélie Couvreur, CEO, MIC.