Workplace
Teamwork, Collaboration, Printing
De l’argent, de la mobilité et de de l’IA !
Les jeunes diplômés européens de la Tech s’expriment sur leurs attentes professionnelles. Une étude inédite de Sopra Steria.
L’IA apparaît comme une technologie de plus en plus prisée par les jeunes diplômés de l’informatique entrant sur le marché du travail.
C’est l’un des enseignements d’une étude réalisée par l’institut Madeinvote pour le compte de Sopra Steria. Cette enquête a été réalisée auprès de 4 250 post-étudiants du secteur IT dans douze pays européens, dont la Belgique, et le Luxembourg. Les données analysées montrent en effet que les plateformes d’IA sont plébiscitées par 31 % des juniors de l’IT juste derrière le web et la programmation avec respectivement 40 et 35 % de réponses.
L’intérêt de ces profils pour les plateformes d’automatisation devrait croître dans les années à venir, avec le développement des IA génératives et l’augmentation des besoins des entreprises en la matière, prévoient les auteurs du rapport. Concernant les domaines d’activité, les logiciels et technologies de l’information arrivent en première position (52 %) devant l’IT – tous secteurs d’activité confondus (48 %), le conseil en ingénierie et informatique (32 %) et la cybersécurité (25 %).
Rémunération pour les hommes, sécurité pour les femmes. Plus de l’IA
Si la rémunération reste le premier critère d’orientation pour les jeunes diplômés européens (49 % des répondants), des spécificités demeurent selon le genre. Les jeunes hommes vont encore plus privilégier la rémunération (53 %), tandis que les jeunes femmes préfèreront valoriser la sécurité professionnelle (25 %).
Les opportunités d’évolution de carrière arrivent en deuxième position des principales préoccupations des nouvelles générations (44 %), suivies de l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle (43 %). Ce dernier critère est néanmoins en tête des offres HR qui peuvent être offertes en complément au salarié (63 %). Une donnée qui témoigne de leur volonté de bénéficier d’une plus grande flexibilité dans leur travail. En effet, 88 % des jeunes diplômés européens dans le secteur de la Tech souhaitent pouvoir travailler à la maison deux à trois jours par semaine ; 81 % sont favorables à la semaine de travail de quatre jours et 72 % des jeunes diplômés européens envisagent de travailler en freelance à l’avenir…
Le sociétal, pas un levier de recrutement
« L’étude confirme ce que nous observons déjà dans les différents pays européens : si les nouvelles générations restent pragmatiques et portent une attention particulière à la rémunération, ils sont aussi à la recherche d’un équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle », explique Louis-Maxime Nègre, Group Director HR, Sopra Steria.
Et d’ajouter : « En revanche, ce qui nous a quelque peu étonnés, c’est que si les enjeux environnementaux, sociaux et éthiques sont des facteurs-clés d’attractivité des jeunes candidats européens, ce ne sont pas encore des critères prioritaires dans leur recherche d’emploi. Peut-être est-ce parce qu’il s’agit d’une attente vis-à-vis du monde de l’entreprise de façon générale, et non d’un levier de recrutement. »