Cybersecurity
Governance, Resilience, IAM, PAM, DLP, SIEM, SOC
Atos à fond dans la cybersécurité
Atos multiplie les acquisitions en cybersécurité. digital.security, ex-filiale du groupe Econocom, connait aujourd’hui un nouvel essor. Un bel exemple de synergies.
Fin 2020, Atos finalisait l’acquisition de digital.security, acteur indépendant de premier plan dans le domaine de la cybersécurité en France et au BeLux. Créée en 2015, digital.security était une filiale du groupe franco-belge Econocom. Chiffre d’affaires consolidé : 30 millions EUR. Un acteur global, avec des activités d’audit, de conseil et d’intégration. Et un différenciateur : digital.security est le premier CERT (Computer Emergency Response Team) européen dédié à la sécurité des objets connectés.
«La prise de contrôle d’un objet connecté peut avoir de graves impacts sur l’intégrité d’une personne. C’est une vraie problématique à laquelle les entreprises commencent à peine à s’intéresser», déclare Benoit Rousseaux, Head of Sales, Big Data & Cyber Security, Belgium & Luxembourg, Atos.
L’entreprise regroupe des savoir-faire spécifiques (radiofréquences, électronique, IAM, DLP, PKI…). Et elle est dotée d’un laboratoire IoT permettant l’évaluation de solutions connectées avec délivrance d’un label à la clé. «Nous évaluons des dizaines d’objets connectés. La plupart d’entre eux ont des failles de sécurité. Rien de bien étonnant quand on sait que c’est la logique économique qui prime lors de leur développement…»
Un acteur de référence à l’échelle internationale
Avec cette acquisition, Atos complète ses services en matière de sécurité informatique. «Il y a une forme de complémentarité : Atos a des SOC, nous avons un CERT; ils sont présents dans la défense et les administrations, nous dans les secteurs financiers et industriels», analyse Benoit Rousseaux. L’objectif est de participer à la création d’un acteur de référence à l’échelle internationale, poursuit-il. Déjà, Gartner positionne Atos comme le premier MSSP (Managed Security Service Provider) européen.
digital.security conserve une certaine indépendance, en particulier vis-à-vis des solutions commercialisées par Atos. «Certains de nos partenaires ont des solutions concurrentes, déclare Benoit Rousseaux. Qu’importe, nous choisissons les meilleures en fonction des besoins. C’est vrai, notamment, vis-à-vis de Bull Evidian.»
Combinés aux capacités opérationnelles et aux technologies d’Atos, les experts et consultants qualifiés de digital.security vont renforcer l’approche de bout-en-bout du groupe Atos, qui accompagne les utilisateurs à toutes les étapes de leurs projets numériques. Il s’agit aujourd’hui de promouvoir la résilience et la protection de la vie privée dès la conception -le fameux «by design».
Cette pandémie fait bouger les curseurs
Si le redéploiement de digital.security intéresse tout particulièrement les marchés belge et luxembourgeois, Atos multiplie les acquisitions. Cette semaine, c’est le canadien In Fidem, spécialisé notamment dans la sécurité du cloud. Peu avant, ce fut Motiv ICT Security, le premier MSSP des Pays-Bas qui viendra enrichir le réseau mondial de SOC d’Atos, un élément central de son approche de sécurité prescriptive. En juin dernier, l’américain Paladion apportait son expertise en MDR (Managed Detection & Response). Paladion est un leader mondial des services cloud de MDR et compte plus de 400 clients dans 12 pays.
«Cette pandémie fait bouger les curseurs. La prise de conscience des risques évolue, relève encore Benoit Rousseaux. L’intérêt pour nos solutions de GRC (Governance, Risk & Compliance) prouve une plus grande maturité. Les menaces informatiques et les cyberattaques doivent être gérées comme des risques d’entreprise. Il s’agit aussi de couvrir les cas de non-conformité, les atteintes à la réputation et bien plus encore, laissant l’utilisateur avec une assurance totale que son organisation est sûre.»