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Azure, Google Cloud : qui est le plus vert ?
Plus vert que vert. Microsoft et Google, chacun de leur côté, proposent aux entreprises de nouveaux tableaux de bord pour calculer l’empreinte carbone des services cloud.
Vert Azure ? Vert Google ? Azure et Google Cloud ont découvert un nouveau terrain de bataille qui les avantage sur AWS : la réduction des émissions carbone de leurs clouds respectifs et l’impact positif sur l’empreinte écologique de leurs clients… Avec une volonté d’afficher plus de transparence sur ces sujets, chacun des deux clouds a lancé son propre outil de mesure et reporting des émissions CO2.
En l’espace de quelques jours, Google a annoncé une nouvelle fonctionnalité gratuite Carbon Footprint Preview pour fournir aux entreprises qui utilisent ses services un reporting détaillé des émissions de CO2 que leurs usages du cloud Google génèrent et Microsoft a présenté son Microsoft Emissions Impact Dashboard un nouveau tableau de bord dédié à la mesure des émissions carbone pour aider les clients à quantifier, analyser et réduire les émissions associées.
Tout savoir sur les activités dans le cloud… et hors du cloud
Ce tableau de bord permet aux organisations de mesurer leur impact par mois, service et région pour l’ensemble des services cloud consommés. Mais il permet aussi aux clients de saisir des informations sur les activités non-migrées vers le cloud afin d’obtenir une estimation des économies d’émissions résultant de la migration vers le cloud Microsoft.
« Ce tableau de bord offre une totale transparence sur les émissions de gaz à effet de serre associées à l’utilisation de nos services cloud » explique Kees Hertogh, General Manager, Microsoft. La particularité du nouveau tableau de bord est d’intégrer les émissions de Scope 3 autrement dit celles de la supply chain. Ceci afin d’offrir une vue plus réaliste et complète des émissions indispensable pour aider les entreprises à prendre de meilleures décisions « éco-responsables ».
Surveiller ses émissions au fil du temps
A croire tant Google que Microsoft, la durabilité est devenue préoccupation majeure. Ce serait même la première préoccupation. A l’issue d’une étude commandée à IDG, Google Cloud l’évalue à 90 %. Dans ce contexte, le géant affirme vouloir fonctionner à 100 % avec une énergie sans carbone d’ici 2030.
« Construit en collaboration avec des clients comme HSBC, L’Oréal et Atos, notre rapport d’empreinte carbone introduit un nouveau niveau de transparence, avance Jenn Bennett, Technical Director, Google. Les clients peuvent surveiller leurs émissions dans le cloud au fil du temps par projet, par produit et par région. Les émissions des infrastructures numériques ne sont en réalité qu’une partie de leur empreinte environnementale, mais la comptabilisation des émissions de carbone est nécessaire pour mesurer les progrès par rapport aux objectifs de réduction de carbone qu’ils ont tous. »