Be-Mobile à Namur. Mobilité intelligente dans le capitale wallonne
Comme Gand, Namur va offrir les services de mobilité intelligente. Be-Mobile va y récolter toutes les données des applications de trafic ainsi que de capteurs pour l’infotrafic en temps réel.
Be-Mobile s’installe à Namur, dans les anciens locaux de Proximus -son principal actionnaire. Comme à Gand, Be-Mobile propose un système traitant toutes les données de trafic diffusées par les applications, les GPS connectés et le radioguidage. Elles sont centralisées pour offrir une plateforme d’information optimale sur les embouteillages, les travaux en voirie, les places de parking et les bornes électriques. Les infos sont diffusées en ligne mais aussi via des panneaux d’affichage en ville.
«Nous avons choisi Namur comme QG wallon pour plusieurs raisons. Cette ville compte beaucoup d’acteurs régionaux de la mobilité, comme la SRWT (Société régionale wallonne du transport), les TEC ou des bureaux d’études. Par ailleurs, Namur évolue bien en tant que ville numérique, notamment au niveau de la mobilité intelligente, justifie Philip Taillieu, CEO, Be-Mobile. Or, nous devons être proches de nos clients ou clients potentiels pour mieux répondre à leurs besoins.»
Be-Mobile exploite les sources classiques d’informations routières en les complétant par des données collectées par géolocalisation et par des applications mobiles. Les données en temps réel sont analysées par l’entreprise, puis directement traduites en informations utiles pour les usagers : localisation des embouteillages, estimation du temps perdu, itinéraires alternatifs… soit autant d’informations publiées via les GPS, les applications mobiles et autres centres d’info-trafic.
Be-Mobile propose aussi des solutions pour surveiller, via des capteurs, le flux et l’occupation des parkings. Un affichage dynamique pourra alors guider les automobilistes vers les places libres. L’opérateur proposera également une application Mobigo pour payer son parking. Enfin, cet outil doit aider à l’intermodalité en donnant des infos sur le nombre de vélos «à la demande» disponibles et les offres de transport en commun.
D’autres exemples concernent les informations intelligentes sur les travaux de voirie, les systèmes de comptages de vélo, ainsi que le numérique en vue d’utiliser les transports en commun ou les bornes de recharge pour véhicules électriques. Intermodalité des transports et diversification des services proposés doivent donc répondre aux attentes des usagers, des entreprises et des autorités publiques, toutes les parties étant amenées à collaborer pour une mobilité durable.