Le Belge ne possède qu’un seul mot de passe
Un seul mot de passe… Nous connaissons les principaux cyber-dangers, mais nous n’agissons pas en conséquence, observe AXA Partners.
Un seul et même mot de passe sur tous les sites web ! Trois Belges sur dix (28,9%) ne modifient même jamais leur mot de passe, a chiffré AXA Partners. Et pour ne pas oublier nos mots de passe, notre méthode privilégiée est de les inscrire sur un post-it ou sur un bout de papier… Un Belge sur trois (29%) indique ainsi conserver son mot de passe dans un lieu bien déterminé. Et pour un quart de nos compatriotes (26%), c’est précisément sur son ordinateur ou sur son bureau.
En revanche, nous sommes devenus un peu plus prudents que par le passé sur Facebook et nous protégeons le contenu de notre profil personnel. Seulement 8% des Belges laissent leur profil totalement ouvert. Seul un sur cinq (18%) accepte une demande d’ami sur Facebook de la part d’une personne qu’il ou elle ne connaît pas. L’enquête démontre que, au vu du grand nombre de dangers potentiels en ligne, il ne nous en faut pas beaucoup pour nous perturber.
Un e-mail provenant de notre banque ou d’une institution financière a vite fait de semer la confusion et le doute. Même si seulement deux Belges sur dix (22%) ont déjà cliqué sur un lien ou sur une annexe contenant un virus, nous doutons souvent (65%) de l’authenticité des e-mails que nous recevons de notre banque ou d’autres organisations. Près de la moitié des répondants (44%) indiquent être régulièrement confus en ligne. En outre, 41% indiquent qu’ils ne disposent pas d’informations en suffisance pour garantir la protection de leur vie privée en ligne.
Nos enfants en ligne de mire
La note positive révélée par l’enquête est que, même si nous sommes souvent imprudents en ligne, nous faisons de notre mieux pour éduquer nos enfants dans leur utilisation d’internet. Huit Belges sur dix (ayant des enfants actifs en ligne) parlent avec leurs enfants de leur comportement sur internet. Les sujets les plus souvent abordés à la maison sont le partage des photos sur les réseaux sociaux, l’importance de la protection de la vie privée en ligne et les plages horaires où ils sont autorisés à aller sur Internet. Ces conversations sont indispensables. Une enquête précédente réalisée par la Haute école bruxelloise Odisse et par l’Université d’Anvers avait montré qu’un quart des filles de 13 à 18 ans avaient déjà été victimes de cyber-harcèlement.
Demande de conseils
On constate une demande évidente en termes d’informations, de sensibilisation et de conseils en cas de problèmes : deux Belges sur trois souhaiteraient recevoir des informations sur mesure afin de se protéger en ligne. Le Belge voudrait savoir comment réagir lorsqu’il est confronté à un cyber-problème. Pour répondre à cette tendance sociétale, AXA Partners a lancé «Privacy assist».
Hanne Vandecapelle, Value Proposition Manager Cyber chez AXA Partners : «Ce nouveau service est un moyen pour nous d’aider les gens 24h/24 et 7j/7. D’une part en leur donnant des recommandations et des conseils sur la meilleure façon de se protéger contre les cyber-dangers. D’autre part en intervenant immédiatement dans les cas de cybercriminalité».
Ce nouveau service est une ligne d’urgence fonctionnant 24h/24 et 7j/7 et à laquelle les gens peuvent s’adresser pour demander de l’aide et un accompagnement. Il comprend quatre piliers : prévention & sensibilisation, assistance psychologique & juridique, soutien pratique et technique, et compensation en cas de préjudice résultant d’une fraude.