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En Belgique, l’IT-as-a-Service s’impose
De CapEx à OpEX. En Belgique, un peu moins vite. N’empêche, l’IT-as-a-Service est appelé à connaitre un bel essor, assure Jo Leemans, d’Inetum.
L’IT-as-a-Service, de toute façon ! Si, aujourd’hui, 23,6 % des entreprises interrogées dans notre pays dans le cadre de l’étude B2B Market Study de Beltug conservent autant que possible leur infrastructure IT on-premise, le curseur a bougé. 18,9 %, soit un peu moins, ont une stratégie cloud-first et la majorité, 56,5%, privilégie d’ores et déjà un modèle hybride, c’est-à-dire mixte.
Les enquêtes menées par Beltug et Canalys indiquent une tendance lourde pour l’outsourcing, en particulier le mode « as-a-service ». Pour Inetum, spécialiste de l’IT-as-a-Service en Europe, le recours à l’extrenalisation permet de répondre aux deux fléaux du moment, à savoir l’inflation et le manque de profils IT qualifiés.
Les solutions as-a-service facilitent la vie des clients finaux
Une entreprise qui opte pour les solutions IT-as-a-Service n’a plus à se préoccuper de l’achat -et donc du financement- de l’infrastructure, du support, de la gestion proactive et de nombreux autres aspects opérationnels de l’informatique. Fin 2023, a calculé Canalys, 53% des partenaires IT interrogés en région EMEA ont constaté une augmentation du choix de modèles OpEx par les utilisateurs finaux. Fin 2022, seulement 39% des partenaires IT en EMEA avaient opté pour un modèle OpEx, contre 46% pour les partenaires informatiques mondiaux.
Et si, en Belgique, l’on-premise a toujours la cote, ses jours sont comptés, estime Jo Leemans, CTO, Inetum Belgium. « Les investissements importants à long terme ne favorisent pas forcément la flexibilité ! Le succès des modèles OpEx est donc logique. En tant que fournisseur IT, mettre la flexibilité au cœur de notre offre de services de diverses manières nous permet de répondre aux nouveaux besoins grandissants de nos clients. Et ce tant pour le lieu de travail que pour le centre de données et le réseau. »
Report de grands projets
L’enquête de Beltug fournit d’autre informations intéressantes. Ainsi, 44 % des entreprises déclarent que le manque de profils IT a un impact sur leurs projets informatiques. Pour 82 % des répondants, cela ralentit les projets IT. 34 % s’engagent à terminer les projets IT plus rapidement afin que les employés puissent travailler plus efficacement grâce à une automatisation accrue. Il est également intéressant de constater que 34% des personnes interrogées requalifient les employés existants.
L’inflation a également un impact sur les projets IT des entreprises Près de 60 % des grandes organisations de notre pays ont reporté un certain nombre de projets informatiques. Néanmoins, bien que dans une moindre mesure, d’autres projets informatiques ont également été lancés afin d’accroître l’efficacité grâce à une automatisation accrue.
« Devoir mettre l’automatisation de côté en raison d’un manque de travailleurs nécessaires est un nivellement par le bas, conclut Jo Leemans. En effet, l’automatisation compense en partie le manque de personnel. En recourant à des services as-a-service, le fournisseur IT s’assure du personnel nécessaire et de la réalisation du projet IT en question dans les délais prévus. Les spécialistes IT des clients finaux n’ont plus à se soucier de leur infrastructure informatique et peuvent se concentrer sur leur cœur de métier, à savoir mener à bien leurs projets informatiques. »