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Big Code : 100 fois plus de code qu’en 2010 !
Du code au Big Code ! Au fil du temps, les applications deviennent de plus en plus complexes et imposantes. En même temps, la pression n’a jamais été aussi grande…
Les développeurs mettent souvent en avant la complexité de plus en plus croissante des applications et, in fine, de gérer de plus en plus de lignes de code. A l’heure du Big Data, on passe au Big Code, analyse Sourcegraph, qui a demandé à Dimensional Research de chiffrer la tendance.
Dans l’étude, 51 % des développeurs constatent qu’ils gèrent au moins 100 fois plus de code qu’en 2010. Et ils sont 18 % à estimer qu’ils gèrent 500 fois plus de code qu’il y a dix ans ans. La mesure est calculée en mégaoctet et sur le nombre de repositories.
D’où vient cette explosion ? D’une hausse des plateformes et des outils utilisés. Globalement, plus de 60 % signalent une augmentation significative d’un certain nombre de dimensions de développement différentes. Et de citer l’architecture, les appareils pris en charge, l’utilisation de l’open source et le nombre de plates-formes. Plus les conteneurs, les microservices, le serverless…
Plus de pression et des défis à relever
92 % affirment que la pression pour publier plus rapidement des logiciels a augmenté au cours des dix dernières années. En même temps, 90 % déclarent que les logiciels fournis par leurs équipes sont devenus plus critiques.
Les défis incluent moins de temps pour que les nouvelles recrues soient productives (62 %). Egalement la rupture de code due à un manque de compréhension des dépendances (57 %). Plus des difficultés à gérer les changements de code (50 %). Enfin, 99 % rapportent que le Big Code a un impact direct sur les résultats commerciaux des efforts de développement logiciel.
De là, des dérives. 74% rapportent que leurs équipes évitent de mettre à jour le code en raison de la peur des changements de code brisant les dépendances. Ce qui veut dire, encore, que les équipes de développement ont besoin de nouveaux outils pour s’attaquer au Big Code. En effet, 85% conviennent que les outils existants n’ont pas été conçus pour l’ère du Big Code.
Pas de signe de ralentissement
«Les bases de code massives d’aujourd’hui rendent difficile pour les développeurs la découverte, la compréhension et la correction du code en raison de l’augmentation significative de son volume et de sa complexité, commente Quinn Slack, co-founder, CEO, Sourcegraph. C’est pour cette raison que le Big Code est souvent comparé au Big Data. Les deux ont le potentiel de perturber les équipes, de réduire la productivité et la qualité, et de rendre plus difficile pour les entreprises de rester compétitives. Le code ne montre aucun signe de ralentissement, il est donc essentiel que les développeurs disposent d’outils qui leur permettent de relever les défis associés au Big Code.»