Lancement du portail régional dédié à l’Open Data par la Secrétaire d’Etat bruxelloise à la Transition Numérique Bianca Debaets. Sur opendatastore.brussels, les internautes peuvent consulter et réutiliser gratuitement les données des pouvoirs publics accessibles librement.
Les développeurs informatiques bruxellois sont demandeurs depuis longtemps de la création d’un tel portail. Le portail Open Data s’inscrit dans une stratégie visant à faire de Bruxelles une Smart City.
Les Open Data sont la base d’une Smart City offrant un terrain fertile aux startups informatiques ainsi qu’aux entreprises technologiques établies.
«La mise à disposition en vue de la réutilisation des données des services publics régionaux change la donne pour le développement de Bruxelles en une Smart City, explique la Secrétaire d’Etat Bianca Debaets. Très concrètement, il s’agit de données relatives notamment à la qualité de l’air, aux feux de signalisation, aux travaux routiers, aux données des cartes ou aux points d’accès des réseaux de wifi gratuits. L’open data devient aujourd’hui la norme pour les services publics bruxellois, et non plus l’exception.»
Selon Agoria, une véritable politique d’Open Data peut générer 180 millions EUR et créer 1500 nouveaux emplois dans l’économie bruxelloise. «Grâce au portail Open Data, nous pourrons encore améliorer l’innovation et l’efficacité de notre service, explique Christophe Chatillon, CEO, Tapptic. Les entreprises et le grand public utilisent des applications mobiles comme l’un des principaux dispositifs d’information. Nous développons pour nos clients des applications intelligentes qui s’adaptent aux utilisateurs, tout en tenant compte de leur profil personnel et des données disponibles.»
Toon Vanagt de l’entreprise bruxelloise Data.be confirme : «Avec Data.be, nous avons développé depuis 2012 une startup bruxelloise sur base de l’open data. Plus nous parvenons à structurer et résumer des données d’entreprises de manière pertinente, plus nous parvenons à libérer de la valeur économique pour nos clients et la société. Les données régionales constituent la prochaine couche qui doit nous permettre de visualiser encore plus de détails et d’ajouter des nouvelles sources pertinentes pour nos produits.»
Barefoot Studio est également favorable à la mise en place du portail : «Pour nous, l’ouverture de cette plate-forme de données représente une double opportunité. Elle nous permettra de détecter rapidement des problèmes sociétaux et de pouvoir y faire face. Par ailleurs, les données constituent une nouvelle couche de construction qui vient s’ajouter à ce dont nous disposons déjà. Nous sommes certains qu’après notre application Feedrive d’autres applications pertinentes du point de vue social seront conçues», explique le créateur de Barefoot Augustin Van Rijckevorsel.
«En créant un portail open data, je fais en sorte que l’on puisse facilement mettre la main sur les open data disponibles. Je tiens également à rassurer les Bruxellois: seules les données à caractère non personnel peuvent être publiées sous licence libre. Les abus sont donc exclus», conclut la Secrétaire d’Etat à la Transition numérique Bianca Debaets.
La gestion du portail est assurée par le CIRB (Centre d’Informatique pour la Région bruxelloise). Actuellement, le portail compte déjà 93 jeux de données différents. L’agence bruxelloise pour la simplification administrative Easy Brussels fera en sorte que le plus grand nombre d’administrations bruxelloises alimentent le portail en jeux de données.