BT, l’opérateur devenu Cloud Service Provider
BT, le Cloud Service Provider, prêt à aborder la quatrième révolution industrielle au départ de solutions verticales par métiers
Croissance à double digit des activités cloud pour BT. Dernier contrat en date, Randstad. BT va consolider, centraliser et standardiser l’infrastructure réseau de Randstad, qui était fournie jusqu’à présent par plusieurs opérateurs nationaux et régionaux. La nouvelle infrastructure va reposer sur les services BT IP Connect et BT Internet Connect pour combiner la fiabilité et la sécurité des réseaux VPN (Virtual Private Networks) basés sur IP avec la flexibilité des connexions Internet. L’infrastructure réseau va utiliser le service Cloud Connect de BT pour délivrer une connectivité haute performance à de multiples sites d’Amazon Web Services. De plus, BT One Cloud va permettre aux quelque 33 000 employés de Randstad de bénéficier de services de voix basés sur le cloud, hébergés dans des data centres en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. BT va également standardiser les réseaux fixes et mobiles des agences Randstad.
«De nombreux grands groupes, qui adoptent plusieurs solutions cloud pour répondre à leurs différents besoins, envisagent aujourd’hui très sérieusement le cloud hybride; une étude de BT révèle que 90% de ses clients parmi les plus grands comptes pensent utiliser une combinaison de clouds publics et privés au cours des prochaines années», explique Fabrice De Windt, CEO Benelux, BT Global Services. Le cloud, une vraie machine de guerre pour BT avec 58 data centers à travers le monde. C’est ainsi que BT est le premier prestataire cloud des institutions européennes. Deux récents contrats l’amènent à fournir des services de clouds publics et privés pour le compte de 52 institutions, agences et organismes européens -y compris le Parlement européen, le Conseil de l’Union européenne et l’Agence européenne de défense. Valeur cumulée : plus de 24 millions d’euros sur quatre ans.
«Nous sommes aussi le premier acteur de cloud privé en Europe, poursuit Fabrice De Windt. Et nous continuons à beaucoup investir. Dans notre vision, le cloud permet de faire des choix inenvisageables auparavant. Comprendre ces choix permet de prendre des décisions avec assurance pour opérer des changements en se concentrant sur ce qui est fondamental : commercialiser plus rapidement des produits innovants, maîtriser les coûts et satisfaire à coup sûr les clients.»
La transformation digitale vient renforcer cette stratégie. Défi pour nombre de sociétés, opportunité pour BT, estime Fabrice De Windt. «Nous entrons dans la quatrième révolution industrielle. Selon le BT CIO Report 2016, 46% des entreprises ont déjà migré plus de la moitié de leurs applications et de leur infrastructure dans le cloud.» Et le géant britannique de lancer The Digital Possible, une initiative visant à accompagner les CIO des grands groupes mondiaux dans leurs projets de transformation digitale.
La quatrième révolution industrielle, celle du digital incluant des secteurs comme l’intelligence artificielle, le big data, l’impression 3D, les biotechnologies, la robotique ou encore l’Internet des objets, est bien là. Dans ce contexte, il est d’une impérieuse nécessité de protéger les données, de les rendre disponibles et exploitables en temps réel, de les partager avec ses fournisseurs ou partenaires, etc. «Sans renier nos offres historiques autour de la voix et des données, nous allons développer de nouveaux services autour de l’analyse des données, laisse entendre Fabrice De Windt. Nous allons aussi créer des solutions verticales par métiers. Ainsi, dans l’assurance, sur base de toutes les technologies que nous maîtrisons, en ce compris l’intelligence artificielle, la réalité augmentée, etc. Nous avons pour objectif de fournir à nos clients un fort niveau de service de bout en bout garantissant la performance, la prévisibilité et la flexibilité.» Prêt pour la quatrième révolution industrielle !