CE: préférence -officialisée- à l’open source
Les solutions open source seront privilégiées lorsqu’elles sont équivalentes en matière de fonctionnalités, de coût total et de cybersécurité, indique la Commission européenne.
La Commission européenne vient d’adopter un document intitulé Stratégie Numérique de la Commission Européenne qui définit sa mission, à savoir devenir une administration transformée numériquement, axée sur l’utilisateur et axée sur les données d’ici 2022.
Le document de 36 pages mentionne une préférence explicite pour les logiciels open source rédigée comme suit : «Les solutions «open source» seront privilégiées lorsqu’elles sont équivalentes en matière de fonctionnalités, de coût total et de cybersécurité.»
Le document préconise par ailleurs d’examiner la possibilité de «co-créer des solutions dans divers domaines stratégiques avec les parties prenantes extérieures (entreprises, citoyens et administrations des États membres) afin de mettre en œuvre des services publics numériques de pointe sur des plateformes partagées et de promouvoir la participation en ligne dans les affaires de l’UE». La Commission est également invitée à partager sa vision et ses outils, non seulement avec l’ensemble de l’Union européenne, mais aussi avec les pays voisins et d’«autres régions et réseaux pertinents»…
Le projet est vaste. Il doit s’appuyer sur une vaste plateforme élaborée autour d’un catalogue contenant des services et des composants réutilisables, des solutions «open source», une architecture institutionnelle, des normes, des bonnes pratiques, des services de soutien et de conseil, etc.
Les composants réutilisables peuvent être fondés sur des développements spécifiques réalisés par les différentes Directions générales de la Commission «afin de maximiser les synergies et de tirer parti des investissements existants». Cela permettrait également de favoriser la normalisation, réduire les redondances, accroître l’interopérabilité ou encore de renforcer la sécurité.
La Commission rappelle dans son document que son «écosystème informatique» compte 50.000 appareils, plus de 1.000 applications institutionnelles dans une multitude de lieux ayant des besoins opérationnels différents, dans de nombreux centres de données et DG.