«Oser remettre sa fonction en question, la réinventer et la redéfinir, propose Marie del Marmol, Country Manager chez Insight BeLux. En accord bien sûr avec les nouvelles exigences du marché, qui changent elles aussi constamment. C’est le seul moyen de faire encore la différence en tant que CIO !»
Selon un rapport d’Insight, le profil du CIO a profondément changé. L’impact de la technologie va grandissant, ce qui place les entreprises et les CIO devant de nouveaux défis. Marie del Marmol le confirme: «Le CIO moderne doit avant tout s’illustrer sur le plan stratégique et entamer le dialogue avec le conseil d’administration, ce qui exige d’autres compétences qu’avant.» La morale de l’histoire pour les entreprises ? S’adapter maintenant ou perdre.
Le marché évolue. Si 8 décideurs sur 10 prévoient une augmentation de leur budget IT dans l’année, on s’aperçoit que la technologie est financée à 61% par les business units au lieu du département IT. Autre constat : près de la moitié des CIO sous-traitent l’entretien et le soutien des applications à un partenaire externe.
Le CIO traditionnel avait essentiellement un profil technique, mais les temps ont changé. Les autres administrateurs se sont en effet eux aussi plongés dans son expertise. Si le CIO veut rester pertinent au conseil d’administration, il/elle doit élargir son regard sur la technologie. Les conseils techniques ne suffisent plus, l’accent se déplace sur la stratégie. Aider les autres responsables à prendre de meilleures décisions, telle est la valeur ajoutée du nouveau CIO.
De nouvelles attentes, de nouvelles perspectives, un nouveau profil. Le CIO 2.0 sait tout de la sécurité, suit les nouveaux développements de près et embrasse le changement ou l’évolution. Et le nouveau CIO parle la langue de l’entreprise. Il/elle comprend que la technologie détermine largement l’avenir de l’entreprise et est ouvert au dialogue. Bref, le CIO 2.0 est polyvalent.
La Country Manager Marie del Marmol d’Insight BeLux voit surtout les avantages de cette évolution: «Le changement est un processus permanent. Mieux vaut pour le CIO de l’accepter de bonne grâce et de le faire tourner à son avantage.»