NetApp profite de son atout, la virtualisation via Clustered Data ONTAP, pour pousser ses pions plus loin
La gestion de données est le moteur de la transformation numérique des entreprises, assure NetApp. Et qui dit gestion de données dit stockage au meilleur endroit. Ce qui veut dire que le cloud sera nécessairement hybride.
«Les clouds hybrides sont l’épine dorsale de l’infrastructure informatique d’aujourd’hui et de demain», estime Derrick Struys, Country Sales Manager, NetApp Belux. A condition de garantir une gestion transparente des données. Et là, estime le spécialiste du stockage, sa technologie phare, Clustered Data ONTAP, permet d’atteindre tout type de cloud, ce qui va permettre aux clients de garder le contrôle et garantir la sécurité de leurs données, mais aussi de choisir et changer de fournisseur de cloud très simplement et, pratiquement, de déplacer les données en toute transparence.
Cette indépendance valide le principe d’hybridation. Au catalogue de NetApp, deux nouvelles offres la concrétisent par-delà de Clustered Data ONTAP. AltaVault, d’abord, qui se substitue aux systèmes de sauvegarde ou d’archivage traditionnels en redirigeant les données vers le cloud tout en en gardant une partie en local pour garantir les SLA; l’offre fonctionne avec n’importe quel fournisseur de cloud proposant du stockage objet de type S3 ou OpenStack et avec la grande majorité des logiciels de sauvegarde. StorageGrid, ensuite, système de stockage objet, pour gérer de très importants volumes de fichiers selon des exigences de coûts, de conformité, de disponibilité et de performances.
NetApp Data Fabric est la vision de NetApp qui permet aux clients d’obtenir à la fois le contrôle de leurs données et le choix du modèle de déploiement pour intégrer, déplacer et constamment gérer leurs données dans le cloud hybride de leur choix. Le cloud hybride peut être perçu comme une infrastructure intégrée. Et Derrick Struys argumente : «Via notre data fabric, vous n’avez plus besoin de modifier vos applications pour les exécuter dans différents environnements clouds.»
D’une part, il est possible de gérer un cloud hybride constitué d’une solution purement logicielle (sous forme d’un virtual appliance Cloud ONTAP) et d’une solution matérielle sous forme d’appliances physiques installés dans les datacentres des Hyperscalers tels Amazon Web Services, Microsoft Azure ou SoftLayer (NetApp Private Storage). D’autre part, ce cloud hybride peut être déployé chez les partenaires NetApp et le datacentre du client proprement dit. Ce qui veut dire, encore, que la sélection de l’emplacement d’une application n’est plus liée à la compatibilité avec une pile technologique spécifique, mais à la sélection du cloud offrant les bons niveaux de service au bon prix !
Hybride, ici, est synonyme de flexibilité au niveau de l’emplacement d’exécution. Les charges de travail qu’il est nécessaire de contrôler seront exécutées sur site, tandis que les applications moins importantes pourront, progressivement, migrer vers le cloud. Les investissements IT seront alors axés sur les technologies permettant d’implémenter et d’utiliser pleinement le NetApp Data Fabric ainsi que sur les performances et la disponibilité de l’infrastructure sur site.
«Le déploiement d’un stockage hautes performances sous forme de baies 100% flash et de baies flash hybrides dans vos data centers fait le contrepoids à la capacité à prix attractif et à la vitesse de stockage relativement faible dans les clouds publics, poursuit Derrick Struys. Ne perdez pas de vue que le stockage sur site offre des performances nettement supérieures à celles du cloud. Le stockage 100% flash multiplie par vingt la vitesse des applications par rapport aux disques et améliore considérablement le retour sur investissement grâce à la possibilité de consolider les serveurs et les licences.»
Pivot technologique de cette vision, l’environnement logiciel Clustered Data ONTAP basé sur le principe de la virtualisation du stockage. En soi, un premier pas vers le cloud pour les données. En effet, virtualiser permet de représenter les données indépendamment de la manière dont elles sont stockées physiquement et du lieu de leur stockage physique. Bref, partant qu’il est permis d’obtenir une présentation logique des données qui n’est pas soumise à des contraintes propres à l’infrastructure du stockage physique, on peut porter toute son attention sur les applications stratégiques sans avoir à se soucier de la complexité matérielle.
Reste à sensibiliser les entreprises. Les clients sont attirés par la vitesse et les économies d’échelle du cloud, c’est évident. Mais ils ont besoin de nouvelles stratégies de gestion des données pour garder le contrôle sur celles-ci, dans la mesure où ces actifs cruciaux quittent les murs de l’entreprise. Et là, les partenaires de NetApp ont un rôle majeur à jouer : les Proximus en Belgique, Telindus au Luxembourg, mais aussi les NRB, Combell/UnitT ou des acteurs plus locaux tel que Uptime Elastix ou Computerland pour ne citer qu’eux. Car, en ce domaine, la technologie ne suffit pas. Encore faut-il, préalablement, identifier les applications d’entreprise les plus et les moins adaptées au cloud, définir les risques d’une migration des applications, évaluer les fonctionnalités, les besoins de l’infrastructure et, enfin, établir une feuille de route solide pour l’avenir.