63% des CIO déclarent que la complexité de leur environnement cloud a dépassé la capacité de gestion humaine. Il est grand d’automatiser.

Dans sa dernière étude menée auprès de 700 CIO, Dynatrace montre une préoccupation croissante chez les décideurs IT, quant à leur capacité à gérer l’accélération de la transformation digitale et la complexité croissante des environnements multicloud. 63 % des CIO, en effet, affirment que la complexité de leur environnement cloud a dépassé la capacité de gestion humaine.

Serions-nous en train d’aller trop loin ? La question mérite d’être posée. Cette étude, en effet, nous apprend que 89 % des CIO disent que la transformation digitale au sein de leur organisation s’est sensiblement accélérée au cours de douze derniers mois. 58 % pensent d’ailleurs qu’elle va continuer à prendre de la vitesse. Pour preuve, 86% des organisations utilisent des technologies cloud native, dont les microservices, les conteneurs et Kubernetes, pour accélérer leur innovation… 

Le quotidien est énergivore

Aujourd’hui, a chiffré Dynatrace, 44 % du temps passé par les équipes IT et cloud est consacré à des tâches manuelles et routinières. Celles-ci consistent simplement à maintenir le fonctionnement. Ce qui coûte cher, très cher. Et, parfois, pour un résultat discutable. 56 % des CIO reconnaissent que l’IT n’est presque jamais capable de répondre complètement aux besoins du métier. 70 % déclarent que leurs équipes sont contraintes de passer trop de temps sur des tâches manuelles.

Quant aux outils traditionnels et aux opérations manuelles, ils ne suffisent plus. En moyenne, les organisations utilisent 10 solutions de monitoring à travers leurs stacks technologiques. Cela peut sembler beaucoup. En fait, les résultats ne suivent pas. On évalue l’observabilité complète sur les applications et infrastructure à 11 % à peine…

De la gestion humaine à l’automatisation

La nature dynamique des écosystèmes multicloud hybrides amplifie cette complexité. 61 % des CIO déclarent que leur environnement IT change au moins toutes les minutes. Pour un sur trois, il change au moins une fois toutes les secondes. Comment, dans ces conditions, encore se reposer sur une gestion humaine ?
 
Les CIO appellent à un changement radical. Près des trois-quarts (74 %) considèrent que leur organisation perdra son avantage concurrentiel si l’IT se concentre encore sur des tâches à faible valeur ajoutée. Pour 84 %, la seule façon efficace d’y parvenir est de réduire le nombre d’outils. Et, indirectement,  le volume de tâches manuelles opérées par les équipes IT pour monitorer le cloud et l’expérience utilisateur.

L’AI, comme ultime recours

72% déclarent qu’ils ne peuvent plus se contenter de brancher des outils des de monitoring ensemble pour maintenir l’observabilité. Ils ont plutôt besoin d’une plateforme unique couvrant tous les cas d’usage et constituant une source cohérente d’information véridique. Cela passera par l’AI.

Pour 93% des CIO, l’assistance AI sera essentielle. Elle seule permettra à l’IT de prendre en charge l’augmentation des workloads et délivrer un maximum de valeur aux métiers. Ce qui veut dire plus d’automatisation. On en est encore loin. Seuls 19% de tous les processus récurrents pour la gestion des expériences digitales et l’observabilité sont aujourd’hui automatisés, a chiffré Dynatrace.