Corona Direct fut le premier assureur à proposer l’assurance auto au kilomètre, il était logique qu’il paie son informatique à l’usage ! Le nouvel environnement de production de l’assureur a été bâti autour de l’ architecture convergée VCE vBlock installée au sein du centre de données Tier III d’InterXion à Bruxelles, laquelle remplace l’ancienne infrastructure HP.
Les services IaaS (Infrastructure-as-a-Service) associés couvrent le service desk, le réseau, la sécurité et la plate-forme de reprise après sinistre; ils fonctionnent selon un modèle de consommation dans le cadre d’une tarification flexible basée sur l’utilisation des ressources, avec possibilité d’évolution selon les besoins.
Le DRaaS (Disaster Recovery-as-a-Service) s’inscrit dans la même logique : à la différence d’un DRP (Disaster Recovery Plan) traditionnel, il s’agit pour l’entreprise de répliquer ses données et services ICT non plus sur une infrastructure dont il est propriétaire, mais en utilisant des ressources chez son prestataire de service via l’allocation des ressources nécessaires (serveurs virtuels, stockage, réseau…). A la clé, un service modulable payé également à l’usage. Les services IaaS et DRaas sont inclus dans l’offre Getronics Online Services.
PLUS PROCHE DES CLIENTS. En 2011, Corona Direct se trouvait dans l’obligation de repenser son architecture informatique face à l’évolution de ses activités et à la pression de ses clients désireux de se connecter à toute heure.
Il lui faut donc améliorer les performances de ses systèmes afin, notamment, de réduire les temps de réponse tout en garantissant la fiabilité et la sécurité de ses services informatiques critiques. De même, dans un paysage économique toujours plus concurrentiel, l’assureur, filiale du grouope Belfius Insurance, était conscient que l’innovation devenait essentielle pour la poursuite de sa croissance, en particulier pour se positionner comme un assureur totalement numérique.
Premier réflexe : s’adresser à Getronics, son partenaire informatique depuis plus de dix ans. A l’époque, Corona Direct décide de migrer son infrastructure de production vers le data center de Getronics à Anvers, tout en conservant en interne la plate-forme de développement et d’acceptation.
En 2013, Corona Direct constate que son informatique devient toujours plus critique et que l’ICT peut devenir un facilitateur, notamment au niveau du marketing. Par ailleurs, la maîtrise des coûts, la fiabilité des infrastructures et l’agilité se révèlent toujours plus importantes. Et Corona Direct d’identifier les Getronics Online Services comme la réponse idéale à ses besoins et exigences.
DOUBLE SERVICE. Sur le plan technique, au terme d’un PoC (Proof of Concept), Corona Direct a multiplié par deux les performances offertes à ses utilisateurs, ce qui a d’ailleurs été mesuré avec précision, explique Paul Jordens, IT Manager, Corona Direct. De meilleures performances, mais aussi plus de flexibilité et d’agilité, sans compter l’avantage que représente une tarification à l’usage.
Plus de performances, mais aussi plus de sécurité de façon plus légère. Hors crise, le DRP n’utilise que les ressources nécessaires au maintien des services minimum (sauvegarde des données et services associés…) réduisant ainsi le nombre de serveurs virtuels alloués; en cas de crise, des ressources supplémentaires sont provisionnées en quelques minutes grâce à l’allocation dynamique du cloud. Ici encore, Corona Direct paie à la consommation de l’espace disque répliqué, mais pas sur les VM inactives. Et peut étendre ou réduire le périmètre -et le coût- du DRP par «quelques clics». Bref, le DRaaS permet de s’affranchir des coûts d’investissements et d’exploitation d’un second datacenter pour passer à des coûts d’OPEX modérés.
RELATION DE CONFIANCE. Au-delà des aspects opérationnels, Paul Jordens met en avant le partenariat étroit avec Getronics. «Nous connaissions les forces et les faiblesses de notre prestataire IT. L’arrivée d’une nouvelle équipe dirigeante a renforcé notre confiance. Une autre culture s’est installée; nous pouvons désormais parler d’une relation win-win, basée sur le respect mutuel. Le succès, j’en ai toujours été convaincu, doit être partagé !»
A la question de savoir si cet outsourcing a permis une économie de coûts, un argument souvent avancé dans ce type de contrat, Paul Jordens estime qu’il est difficile d’établir des comparaisons puisque de nombreuses fonctionnalités nouvelles ont été ajoutées au fil du contrat. Comment, en effet, mesurer l’apport en termes de gouvernance ainsi que la flexibilité du business ?
«Nous avons renégocié notre contrat avec Getronics, l’objectif était de le rendre acceptable pour nous et réalisable pour Getronics», complète Paul Jordens. Qui a également apprécié le professionnalisme et l’expertise de son prestataire, de même que son implication étroite dans le projet. «Les SLA ne font pas avancer un contrat; tout n’est est qu’une question d’écoute des besoins et de réaction rapide !»
Enfin, «nous nous félicitons de collaborer avec un partenaire suffisamment solide pour maîtriser les différentes technologies et la complexité de notre environnement, mais aussi relativement flexible pour prendre en charge les besoins d’une société de notre taille.»
EVOLUTION. Capitalisant sur le succès de ce contrat, Corona Direct entend intensifier davantage ses relations avec Getronics. Ainsi, l’assureur direct vient de déployer la solution Cisco ISE (Identity Services Engine), une plate-forme de gestion des stratégies de sécurité qui automatise et met en place un contrôle d’accès sécurisé tenant compte du contexte aux ressources du réseau.
Cette solution offre une plus grande visibilité des utilisateurs et des périphériques pour favoriser les expériences de mobilité de l’entreprise et contrôler les accès. Cisco ISE envoie des données à des solutions partenaires intégrées afin d’accélérer l’identification, la réduction et l’élimination des menaces.
Par ailleurs, Getronics se penche sur l’infrastructure téléphonique de Corona Direct dans le cadre de son déménagement et examine la possibilité de migrer vers une plate-forme UC (Unified Communications) qui permettra de virtualiser l’environnement de travail et de minimiser l’impact des déménagements de personnes dans les bureaux.