Forte présence en zone BeLux, CTG commence à parler de croissance externe…
Un demi siècle de présence sur le marché, toujours dans la discrétion. Chez CTG, c’est culturel. Tout commence en 1966, quand Randy Marks et David Baer quittent IBM pour former MBI (MaerksBaer Inc), qui deviendra un an plus tard CTG (Computer Task Group). Une entreprise forte aujourd’hui de 3.900 collaborateurs, résolument à l’écart du grand mercato du secteur. Pas de bruit, de grands et beaux projets et des collaborateurs heureux au vu de la multiplication des distinctions Best Workplaces -en Belgique et plus encore au Luxembourg.
Arrivée discrète en Europe en 1986, à travers la création d’un siège européen au Royaume-Uni. Quatre ans plus tard, reprise de Rendeck International aux Pays-Bas. Le groupe américain s’installe en Belgique et au Luxembourg. Mais semble ignorer le reste de l’Europe. «Vingt ans de présence, au plus près de nos clients : voilà la vraie motivation», estime Bob Daelman, le nouveau Managing Director de CTG Belgique. De fait. Rien qu’au Grand-Duché, la filiale ‘labellisée’ PSF, forte de plus de deux cents collaborateurs, est aujourd’hui la deuxième société de services et de conseil en informatique. Sans bruit, encore une fois.
Aujourd’hui, le discours se veut plus ouvert. On commence à parler d’acquisition. Le mot n’est plus tabou. Où ? Dans quel pays ? Si une opération devait se préciser, elle sera stratégique. Pour l’instant, c’est ‘no comment’. De toute façon, il n’y a pas d’urgence. Pas d’impératif. C’est juste une question d’opportunité. Et dans la zone BeLux ? «Aucun projet, déclare Bob Daelman. Priorité à la croissance organique, priorité à nos métiers de base. On entend toutefois nous renforcer en Wallonie, où nous sommes seulement présent dans le secteur pharma.»
Actuellement, CTG délivre ses services au travers de quatre lignes: Financial Services, Application Solutions, Testing et IT Services Management. Une maîtrise ciblée avec une forte capacité au niveau du legacy, ce qui rassure les clients. La tendance est au SMAC (Social-Mobile-Analytics-Cloud). On s’intéresse notamment à l’IoT via la BI.
Exemple : le projet de CRM mené pour Bridgestone : le plus grand déploiement d’un système CRM dans le cloud en Europe avec ses 800 utilisateurs dans 30 pays, prouvant que le cloud n’est plus uniquement une solution pour PME sans infrastructure ICT propre. «Nous avons prouvé que les entreprises disposant d’une infrastructure ICT bien développée peuvent désormais, sans crainte, faire appel au cloud, commente Bob Daelman. Même pour des applications complexes qui doivent parfaitement s’intégrer aux autres systèmes IT de l’entreprise, comme l’environnement SAP de Bridgestone.»
A propos de cloud, CTG vient de lancer au départ du Luxembourg une offre unique de cloud privé -basée sur Cisco UCS, Nimble Storage et Veeam- validée par la CSSF et adaptée aux clients régulés (PSF primaires et secondaires). «L’idée, explique Bob Daelman, est de mettre en avant notre label PSF pour toucher d’autres clients en Europe, à commencer par le secteur financier belge.»
L’expansion de CTG se fera par centres de compétences. Développées localement, les compétences pourront être ‘exportées’. C’est le cas du cloud au départ du Luxembourg, c’est le cas encore de l’expertise SharePoint au départ de Diegem. Et il y en aura d’autres.
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