Culture Tech, sur les ondes de la radio du « 100 % Brussels, 100 % Europe »

Qu’en aurait-il été du spleen de Baudelaire si le poète avait utilisé Tinder ? La tech, en particulier le digital, n’en finit pas de bouleverser nos existences. Mais ce n’est pas un continent à part. La tech traverse toutes les disciplines, façonne nos usages, oriente nos pensées ou nous ouvre de nouveaux horizons. Telle est l’idée que défend Culture Tech.

Chaque semaine, André de Woot et Alain de Fooz, de Solutions Magazine, dissèquent sur   nos vécus numériques et nous montrent ce que disent ces nouvelles mythologies de notre société.

Culture Tech, c’est un regard de 3 minutes pour comprendre comment la tech fait tourner le monde, et donc nous-même, sans tomber dans l’enthousiasme béat ou, au contraire, la déploration. 3 minutes sans sombrer dans un abîme de réflexions philosophiques, ni dans les méandres de la technique. Juste pour voir… autrement.

Compétences humaines

Les thématiques permettent tantôt d’explorer des aspects méconnus, tantôt de battre en brèche des idées reçues, en tout cas de narrer un aspect de notre quotidien bien souvent perçu comme une illisible suite de 1 et de 0 au pouvoir obscur et invasif.

Premier sujet, les « soft skills ». Alors que les offres d’emploi liées à l’IA et à l’apprentissage automatique continuent d’augmenter, la demande de « compétences humaines » – notamment en leadership, en communication et en intelligence émotionnelle – dépasse la demande de compétences numériques.

C’est heureux, bien sûr. Les chasseurs de têtes confirment la tendance : des notions telles que la créativité, l’adaptabilité et le leadership restent irremplaçables. Mieux : plus on demande de compétences techniques, plus on fait la part belle aux compétences humaines essentielles. Ce sont elles qui transforment tout potentiel technologique en succès dans le monde réel !

Culture Tech, influence de la tech

Ce lien est inédit. Le changement générationnel l’explique partiellement. Pour la première fois dans l’Histoire, il y a cinq générations distinctes sur le marché du travail, chacune apportant des compétences et des attentes différentes.

Les baby-boomers et la génération X offrent une vaste expérience et des perspectives stratégiques, mais peuvent être confrontés à des difficultés avec les technologies numériques en évolution rapide.

Les millennials et la génération Z, qui ont grandi avec la technologie, apportent un état d’esprit axé sur le numérique. On notera ici que 91 % des Gen Z déclarent que la technologie proposée par les employeurs influence leur choix d’emploi…

Intelligence émotionnelle

Si l’actualité met en avant l’IA et en particulier l’IA générative, il est temps de voir plus loin. Dans un monde où les machines peuvent désormais exécuter des tâches répétitives ou techniques, la capacité à collaborer, à innover ou à faire preuve d’empathie fera la différence.

Ces compétences « douces », qui ne s’apprennent pas toujours sur les bancs de l’école, se révèlent incontournables pour adopter et exploiter pleinement l’IA dans son quotidien professionnel, nous suggère Culture Tech.

Si la première de ces « soft skills » – la plus prisée, d’ailleurs, par les recruteurs – est la capacité d’adaptation, cruciale pour faire face aux mutations, la seconde est l’intelligence émotionnelle. En somme, comprendre les besoins et les émotions de ses collègues ou clients, dans un univers où les interactions humaines sont parfois filtrées par des algorithmes. Demain, ce sera un atout de taille.