Damovo lance Aquila, plate-forme d’agrégation cloud
Damovo, le spécialiste du réseau et des communications, lance Aquila, une offre de cloud hybride très ciblée. Une approche qui fait sens.
Damovo lance Aquila, plate-forme d’agrégation cloud, une offre globale incluant un ensemble de services génériques d’origine Cisco, HPE Aruba et Cisco Meraki; un ensemble orienté collaboration unifiée avec Cisco, Spark, WebEx, mais aussi Mitel et BlueJeans et, enfin, une solution en contact center avec Mitel. Pas d’IaaS, en revanche. Damovo reste dans son domaine d’expertise : le réseau et les communications.
«Nous cherchons à nous différencier sur le marché des grands prestataires standardisés de services en répondant aux besoins de nos clients qui s’interrogent sur la façon d’arriver au cloud sans rien perdre de leur existant, explique Alexander Janssens, Head of Group Cloud Propositions, Damovo. Exemple typique : un centre hospitalier qui a beaucoup investi dans diverses technologies de communication, dont le DECT part exemple, et qui souhaite aujourd’hui exploiter le potentiel du cloud. Notre proposition est simple : permettre à nos clients d’évoluer partant que nous prenons en charge l’existant et garantissons un SLA que, isolément, une entreprise serait en mal d’atteindre sans mettre en oeuvre d’énormes ressources.»
De là, le recours au cloud hybride pour marier le meilleur des deux mondes : privé et public. Ainsi, la voix, par nature sensible sur le plan qualitatif, sera installée dans un cloud privé, alors que la vidéo peut être placée dans un cloud public. Autre exemple : le PBX dans un cloud privé alors que le CRM, qui lui est lié, sera placé chez un Salesforce.
«Les motivations pour avoir recours au cloud hybride sont variables selon les cas d’usage, même si l’optimisation des coûts et l’enrichissement du catalogue de services de la direction ICT arrivent souvent en tête de liste, poursuit Alexander Janssens. Les clouds sous-jacents peuvent être publics ou privés, internes ou externes. Toute combinaison public/public ou public/privé est possible, à chacune ses avantages et ses cas d’usages spécifiques.»
L’offre s’inscrit dans une perspective d’ouverture. Dans le cas d’un PBX dans le cloud, Damovo opère le service, tout en laissant au client le choix du carrier, du mode de fonctionnement; Damovo laisse aussi le choix du data center. «Nous n’avons pas pour vocation de proposer un service disruptif, mais d’accompagner nos clients -majoritairement des grands comptes- dans leur évolution. Notre force est de pouvoir tenir compte de l’existant, comme un système d’alarme particulier dans une usine ou un système de communication sophistiqué dans un hôpital. Pour nous, recourir au cloud ne signifie pas devoir faire table rase du passé !»
Les usages ? Multiples. Le premier, le plus proche de la mission de Damovo, tient à l’intégration. Le challenge est d’arriver à unifier le pilotage de multiples clouds pour permettre une intégration sans couture des services proposés aux utilisateurs. Le passage d’un cloud à l’autre doit être transparent pour les utilisateurs, et ce de l’accès au service jusqu’à sa facturation.
Le deuxième est propre au phénomène d’élasticité. Certains services connaissent des pics de fréquentation, que ce soit une fois par an ou une fois par jour, pour des raisons connues ou parfaitement inconnues mais constatées. Ces pics de charge, pour une application en interne, impliquent une augmentation des ressources à mettre à disposition, mais qui restent inutilisées une large majorité du temps. Ces puissances de calcul, espaces de stockage, ou capacités mémoire nécessaires ponctuellement impliquent un investissement financier souvent disproportionné par rapport à l’usage qui en est fait. De là, le recours au cloud.
Dans ce cas d’usage d’un cloud hybride, lorsque le seuil d’alerte est atteint sur le cloud privé, des ressources supplémentaires peuvent être immédiatement mises à disposition sur le cloud public, puis être décommissionnées une fois le pic passé, explique Alexander Janssens. «L’élasticité, l’évolutivité ainsi que l’instantanéité de la mise à disposition des ressources du cloud public permettent de diminuer drastiquement les coûts grâce au paiement à l’usage.»
Relevons encore les environnements non permanents, comme les plates-formes de test, de pré-production, etc. Ces environnements techniques sont des environnements à durée de vie limitée, qu’il faut pouvoir réinitialiser, et qui n’ont pas vocation à fonctionner en continu. Allumer des ressources dans le cloud public, à la demande, permet d’initialiser ces environnements «ponctuels», en utilisant une configuration très proche des environnements de production et à moindre coût. Même chose pour les POC, pas toujours simples à appréhender en termes de besoins de ressources, d’un point de vue de la volumétrie en jeu à l’instant T, comme de l’évolution dans le temps de cette volumétrie (évolution des usages, montée en charge). Il est donc beaucoup plus simple de démarrer sur des ressources à la demande accessibles à partir d’un cloud public.
Troisième type d’usage, le niveau de disponibilité. En mode hybride, le cloud est idéal pour construire un DRP (Disaster Recovery Plan) consistant à basculer sa plate-forme de production sur incident vers une plate-forme «dormante» dans le cloud public, une plate-forme prête à démarrer, sans maintenir en permanence une infrastructure totalement redondée, nécessaire en cas de bascule. Ainsi, on maintient juste le minimum vital sur la plate-forme «dormante», pour pouvoir y synchroniser les données de la production en cas de bascule et, au moment de la bascule, on initialise la plate-forme «dormante» à partir de ces données, plate-forme qui devient alors la plate-forme de production.
Gérer des services dans un cloud hybride relève avant tout d’une problématique d’intégration, conclut Alexander Janssens. «Ca tombe bien : c’est précisément notre force ! Et pour nos clients, les bénéfices peuvent être énormes : une meilleure efficacité en associant les charges de travail informatiques à l’infrastructure la mieux adaptée; une meilleure agilité pour répondre rapidement aux changements relatifs aux exigences métiers; la possibilité d’ajouter facilement de nouvelles fonctionnalités telles que l’analytique ou une technologie mobile. Bref, le meilleur moyen de tirer parti du cloud !»