Deep learning et machine learning pour suivre l’état de santé des baleines
Intel aide à surveiller l’état de santé des baleines en fournissant les ressources permettant de reconnaître chaque animal et d’analyser son état de santé en temps réel.
Deep learning et machine learning pour suivre l’état de santé des baleines. Intel, le numéro un mondial des micro-processeurs, s’est lancé dans le développement de partenariats avec différentes institutions et ONG afin de mettre ses connaissances en matière d’intelligence artificielle au service de causes philanthropiques.
Dernière en date, une collaboration avec Parley for the Oceans est notamment destinée à la préservation de l’environnement, notamment des baleines. L’ONG réalise périodiquement des expéditions en mer destinées à la surveillance de l’état de santé de ces grands mammifères.
Depuis 2016, l’ONG se sert d’un drone DJI qui survole l’animal et en collecte les résidus exhalés lorsqu’il remonte à la surface pour respirer. Une fois analysé par les chercheurs présents sur le bateau, ce mucus, riche en données biologiques, peut fournir d’importantes informations : ADN, présence d’hormones de stress ou de grossesse, virus, bactéries, toxines…
Aujourd’hui, Intel met à disposition ses technologies intelligentes et connectées, susceptibles d’améliorer et d’élargir la recherche. Pour la prochaine expédition, dont le départ est prévu le 8 juillet, l’entreprise américaine fournira à Parley for the Oceans un nouveau drone aux performances accrues, Falcon 8, spécifiquement conçu pour un usage professionnel dans les environnement difficiles -notamment pour l’exploration des plateformes pétrolières en mer. Il sera équipé d’une caméra 3D et de capteurs capables d’analyser directement des données telles que l’acidité de l’eau ou les hormones.
Les ordinateurs à bord du bateau seront en outre équipés de logiciels de deep learning comme de machine learning. Leur connexion avec le drone permettra par exemple, grâce à un système de reconnaissance faciale, d’identifier en temps réel les divers mammifères, afin de « personnaliser » le suivi tout en accélérant la prise de décision. Certaines données concernant la santé de la baleine et l’environnement océanique pourront également être traitées et associées immédiatement, sans besoin de transférer les prélèvements sur le bateau. Il sera enfin plus facile et rapide de prévoir les trajets de migration et donc localiser les animaux.
Intel avait déjà mis sa technologie au service de l’environnement. Dans le cadre d’un projet mené en Australie, des milliers d’abeilles avaient été parées de micro-capteurs, permettant d’enregistrer leurs trajets. Insérées dans une base de données globale, et croisées avec les connaissances concernant l’environnement de la ruche, ces informations ont permis de faire avancer la recherche concernant la mortalité de ces insectes pollinisateurs.
Les technologies d’intelligence artificielle d’Intel sont aussi déjà venues en aide directe à des être humains, notamment des enfants. Débordée par les appels et les signalements, le National Center for Missing and Exploited Children (Centre national pour les enfants disparus ou exploités sexuellement) des Etats-Unis y a trouvé un apport précieux afin de sélectionner et connecter entre elles les informations pertinentes.